Archives mensuelles : avril 2020

BOUTIQUE ÉPHÉMÈRE DE PRODUCTEURS LOCAUX A MONTCEAU

Selon le Journal de Saône-et-Loire du 30/04 :

Une douzaine de producteurs de la région ont décidé d’ouvrir une boutique éphémère à côté de la Mairie de Montceau.

François Guillet de l’association Creusot Montceau Transition : « La crise sanitaire met en lumière l’importance des productions locales. Elle a précipité l’idée que nous avions d’ouvrir un pas-de-porte qui vienne en complément des marchés. »

Dans cette boutique on trouve aujourd’hui : des fromages de chèvre, des volailles, des conserves de plats cuisinés, du miel, de la bière et des masques pour se protéger contre le coronavirus.

Une initiative à dupliquer peut-être.

6 BONNES RAISONS POUR ACHETER LOCAL ET MANGER LOCAL (Contribution au débat « Après le confinement »)

Il faut que cela soit dit et redit pour que la tendance amorcée dans le comportement des consommateurs pour s’approvisionner localement perdure.

Pour que l’appétence pour les produits locaux se maintienne au delà de la période de confinement, il faut s’organiser localement et dans la durée, dans les villes et dans les villages, et entre consommateurs et producteurs locaux. (Cf. le modèle des AMAP).

Mobilisons-nous…! Les trains ne passent pas 2 fois !

POURQUOI CONSOMMER LOCAL ?

1 – Pour que nous sachions d’où proviennent et comment sont produits les aliments que nous consommons !

De nouveaux scandales alimentaires ou de maltraitance animale font chaque jour la une de nos médias. Comment avoir confiance aujourd’hui dans les aliments que l’on consomme ?

La réponse est simple et logique : en sachant précisément comment ils ont été produits.

En tant que consommateur, acheter en circuit-court nous permet d’être en relation directe avec les producteurs et ainsi connaître leurs méthodes de production et leur philosophie. On s’assure, de cette manière, de la qualité des aliments qu’on consomme.

2 – Pour que notre porte-monnaie ne se vide pas trop vite !

Contrairement à une idée reçue, consommer local ne coûte pas plus chermais à l’inverse, permet de réaliser d’importantes économies sur son budget alimentaire. En effet, le fait que les intermédiaires soient supprimés bénéficie directement au producteur qui peut ainsi produire de manière plus qualitative (car il n’a plus la pression du « toujours faire plus, plus vite »), mais aussi bien entendu directement au consommateur qui récupère une grande partie de cette baisse des coûts.

Comparez et économisez !

3 – Pour que le producteur voit son travail et ses produits valorisés et reconnus par nous !

En France et partout ailleurs dans le monde, le sujet fait fréquemment la une des journaux, à savoir les difficultés pour les producteurs, éleveurs et agriculteurs, de boucler les fins de mois. Les raisons sont connues : concurrence déloyale, surproduction, recherche du « toujours moins cher », investissements importants pour développer le quantitatif plutôt que le qualitatif, etc.

La solution est simple : favoriser en tant que producteur, le circuit-court. Cela permet d’éviter les intermédiaires et donc de produire des aliments de haute-qualité qu’il revendra avec bénéfice directement aux particuliers. Produire moins mais mieux, à destination du marché local.

Il s’agit également, et surtout, de revaloriser le statut de producteur, maillon indispensable dans la société et l’économie. Le retour direct des consommateurs auprès des producteurs permet cette reconnaissance du bon travail accompli. C’est un plaisir partagé !

4 – Pour développer la vitalité sociale et économique de notre région !

On nous parle depuis des décennies de « la crise économique » dans notre pays. Agissons !

Lorsque, en tant que consommateur, nous achetons un poulet qui a été élevé et abattu au Brésil ou ailleurs sur Terre, nous décidons d’utiliser notre argent pour payer des sociétés à l’étranger, du transport et des intermédiaires. Seule une petite fraction de cet argent dépensé reviendra à l’économie locale ou nationale.

A l’inverse, si nous décidons de dépenser cet argent pour acheter un poulet ( un poulet de Bresse par exemple) produit localement, 100% de cet argent ira à l’économie locale. Cela signifie plus de richesses produites et dépensées localement, avec à la clé des emplois locaux et du développement économique. Mieux encore, ce choix de dépenser localement permet le développement du tissu social de votre région. Plus de rencontre et plus d’échange.

5 – Pour l’écologie : les circuits courts évitent les trajets inutiles de marchandises et limite l’impact sur l’environnement

Plusieurs études montrent que de nombreux aliments que nous consommons ont parcouru plusieurs milliers de kilomètres avant de finir dans notre assiette. Les exemples sont nombreux, tel que les crevettes pêchées en Irlande, transportées au Maroc pour y être décortiquées, puis à nouveau transportées en Irlande pour être empaquetées, puis revendues à des grossistes néerlandais qui les enverront ensuite sur Rungis pour finalement les retrouver sur des tablettes des supermarché!

Quelle énergie gaspillée ! Que de trajets inutiles et couteux pour l’environnement et l’économie !… Et également coûteux pour nous, car les coûts de transport et des manipulations impactent évidemment le coût final de ces aliments payés par nous.

A l’inverse, si nous achetons des produits auprès d’un producteur local : nous ne payons que le travail de cette personne. Personne que nous pourrons rencontrer dans sa ferme ou sur un marché local de producteurs ! Aucun centime ne sera dépensé pour un transport inutile et anti-écologique.

(donc bio, mais bio local !)

6 – Acheter localement = le moyen le plus efficace pour coconstruire le monde de demain.

Acheter local va bien au delà du simple fait de dépenser son argent plus utilement et efficacement, que ce soit écologiquement économiquement et socialement ; bien au delà du fait de valoriser le travail d’un producteur passionné qui a à cœur de produire de la qualité.

Le fait de consommer local est aussi un acte politique, car c’est un acte en prise directe avec notre environnement et notre région. Il favorise des emplois, la valorisation de métiers qui le méritent, diminuent les impacts négatifs écologiquement, etc.

Acheter local est un vote de tous les jours, qui vous assure sans fausse promesse d’un meilleur lendemain, pour vous, votre entourage et vos enfants.

Source : (article inspiré d’un texte du site « Mangeons local BZH »)

UNE MAISON DE L’EDUCATION A L’ALIMENTATION DURABLE : POURQUOI PAS CHEZ NOUS DANS LE TOURNUGEOIS ?

La Maison de l’Education à l’Alimentation Durable de Mouans-Sartoux cherche à essaimer !

De quoi s’agit-il exactement ?

Ne passons pas des heures à parler de l’après confinement.

Saisissons les opportunités pour construire des projets locaux répondant aux besoins de notre population du Tournugeois.

Prenez connaissance de la vidéo et réagissez, donnez-nous des idées !

Regardez également la vidéo de la colonne de droite qui concerne les producteurs.

Merci de répondre par courriel à tournugeois.vivant@gmail.com

ACCORDS DU LION D’OR A SIMANDRE : VISIO CONFERENCE TRÈS RÉUSSIE !

L’AVENTURE DES JARDINS-FORÊTS par FABRICE DESJOURS

En consultant, comme je le fais régulièrement le site des Accords du Lion d’Or à Simandre, je me suis inscrit à une visio-conférence dont nous avons parlé dans un article récent.

Le thème de cette « visio » animée par Fabrice DESJOURS était  « l’aventure des Jardins-forêts ».

En quelques instants, j’ai découvert, avec une cinquantaine de participants, toutes les potentialités de ces jardins-forêts.

Fabrice nous a initiés aux richesses de la terre et de la forêt et a montré avec une grande clarté que nous avions entre nos mains un formidable potentiel à explorer dans notre région pour répondre aux enjeux écologiques qui se posent aujourd’hui.

De quoi faire réfléchir ceux qui initient des grands projets localement et qui sont complètement déconnectés des réalités et de l’urgence climatique.

EN SAVOIR PLUS POUR AGIR DES MAINTENANT

Plutôt que de longs discours sur le fond, pour s’instruire et pour s’inscrire dans une dynamique conduisant a la co-construction du monde de demain avec les citoyens, les associations et les collectivités locales, mieux vaut se reporter au livre que Fabrice a publié :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au final, un grand bravo à Véronique et à l’équipe des Accords du Lion d’Or, pour cette initiative très réussie et qui en appelle d’autres. Une cinquantaine de participants au compteur qui peuvent intervenir à tout moment dans de bonnes conditions d’écoute et de visibilité, c’est encourageant pour l’avenir!

Détails techniques : la visio-conférence a été faite avec l’outil ZOOM, que j’ai personnellement trouvé plutôt performant avec toutes les combinaisons qu’il offre.
Son utilisation suppose le respect de certaines règles chez les utilisateurs pour éviter par exemple les sons parasites en arrière-plan.

Gérard Morin – TOURNUGEOIS VIVANT

NB : cet article exclut toute publicité. Mais est-ce utile de le préciser ?

ATTENTION AUX CONSEQUENCES DU DÉCRET N°2020-412 DU 8 AVRIL 2020 !

Le décret du 8 avril 2020 relatif au droit de dérogation reconnu au préfet est entré en vigueur.

Que prévoit ce texte :

Article 1

Le préfet de région ou de département peut déroger à des normes arrêtées par l’administration de l’Etat pour prendre des décisions non réglementaires relevant de sa compétence dans les matières suivantes :
1° Subventions, concours financiers et dispositifs de soutien en faveur des acteurs économiques, des associations et des collectivités territoriales ;
2° Aménagement du territoire et politique de la ville ;
3° Environnement, agriculture et forêts ;
4° Construction, logement et urbanisme ;
5° Emploi et activité économique ;
6° Protection et mise en valeur du patrimoine culturel ;
7° Activités sportives, socio-éducatives et associatives

Article 2
La dérogation doit répondre aux conditions suivantes :
1° Etre justifiée par un motif d’intérêt général et l’existence de circonstances locales ;
2° Avoir pour effet d’alléger les démarches administratives, de réduire les délais de procédure ou de favoriser l’accès aux aides publiques ;
3° Etre compatible avec les engagements européens et internationaux de la France ;
4° Ne pas porter atteinte aux intérêts de la défense ou à la sécurité des personnes et des biens, ni une atteinte disproportionnée aux objectifs poursuivis par les dispositions auxquelles il est dérogé.

Commentaires

Dans le domaine de l’environnement notamment (mais pas que !), le  préfet de région peut désormais restreindre la durée d’une enquête publique, passer outre une étude d’impact, limiter certaines consultations préalables ou même déroger à la nomenclature dite ICPE (installation classée pour la protection de l’environnement).

Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a jugé la mesure « utile pour faciliter la reprise de notre pays ».

Les associations écologistes s’inquiètent et voient dans cette dérogation un véritable sabotage de l’environnement.

Selon la CAPEN 71

« Un pouvoir disproportionné est donc confié aux préfets pour des projets sans urgence sanitaire ou sociale d’envergure nationale, mais aux conséquences contraires aux réponses nécessaires aux enjeux climatiques et environnementaux territoriaux. »

JURA : INITIATIVE POUR « UNE ALIMENTATION SOCIALE ET SOLIDAIRE »

Des associations et syndicats agricoles du Jura se réunissent sous le nom du collectif « Pour une alimentation locale et solidaire » dans un esprit de solidarité afin d’accompagner les paysan.ne.s du Jura et des alentours durant cette période de crise, et communiquer auprès des consommateur.trice.s.

Nous observons que les préoccupations des consommateur.trice.s de mieux s’alimenter, de soutenir l’agriculture locale et de nouer des liens de solidarité à l’échelle des territoires s’imposent avec force en ces temps de confinement.

L’accroissement de la demande en produits alimentaires locaux se ressent auprès des paysan.ne.s commercialisant en direct ou en circuit courts, qui ont vu leurs commandes doubler ces dernières semaines.

Après avoir dû réorganiser leurs circuits de commercialisation suite à la fermeture de certains marchés ces paysan.ne.s essaient de répondre au mieux et collectivement à ce regain d’intérêt des circuits courts. Ils livrent des colis, assurent des distributions, et maintiennent les magasins à la ferme ouverts !

A ce jour, le collectif rassemble les associations du réseau INPACT 39 (Terre De Lien, Afocg39, Le Serpolet, Solidarité Paysan, MRJC, Accueil Paysan), la Confédération Paysanne du Jura, le Groupement des Agriculteurs Bio du Jura (GAB39), le réseau des AMAP de BFC, Jura Nature Environnement et des associations de consommateur.trice.s : Caba Sud Revermont, Altermarché du Dan, Ethique et Tac, Humeur Bio.

La vocation du collectif est d’être un guichet unique sur les questions liées à la vente directe et aux circuits courts dans le Jura et aux alentours.

Nous sommes là pour :

·         Recenser les initiatives locales de commercialisation,

·         Faire la promotion de ces initiatives locales de paysan.ne.s pour leur offrir un maximum de visibilité auprès des consommateur.trice.s : animation et modération de notre page Facebook, relais de la cartographie administrée par la Chambre d’Agriculture,

·         Accompagner individuellement les paysan.ne.s en difficulté de commercialisation,

·         Travailler avec les collectivités pour défendre ces circuits de commercialisation de proximité faisant vivre notre territoire.

Notre réseau est riche des outils de vente directe sur lesquels nous avons depuis longtemps capitalisé. Les complémentarités de nos structures membres sont valorisées par ce travail collaboratif.

Nous faisons tout pour que personne ne soit mis de côté lors de cette crise.

Assurer la sécurité alimentaire des populations

TRIBUNE

présentée par un collectif autour de Philippe Desbrosses,
Agriculteur, Docteur en Sciences de l’Environnement
* lire la liste des signataires en pied de cette tribune

Source : https://le1hebdo.fr/journal/actualite/tribune-securite-alimentaire-69.html#

LA CRISE ALIMENTAIRE EST IMMINENTE, car à la détérioration continue des sols s’ajoute le blocage des circuits internationaux de transport sur lesquels repose le système alimentaire mondial. Nous ne sommes pas mieux préparés à cette échéance qu’à l’actuelle crise sanitaire. Or ces épidémies et ces crises alimentaires seront rendues plus fréquentes par l’état écologique et économique du monde.

La menace de pénurie alimentaire n’est ni un coup du sort, ni une fatalité. Elle résulte d’une insouciance et d’une illusion trop longtemps entretenues selon lesquelles nous serions dans un progrès matériel indéfini, dans une abondance qui pourrait — grâce au marché — résoudre spontanément toutes les difficultés et atténuer tous les risques, laissant le consommateur dormir tranquille et vaquer à ses occupations. Nous en avons perdu de vue des principes biologiques de base.

Résultat de ce choix de société : une agriculture artificielle, industrielle, entièrement dépendante des énergies fossiles, hors-sol, sans paysans, anéantie par un exode rural sans précédent. En France, 11 millions de paysans sont passés à la trappe en quelques décennies, et en 2020, c’est encore une exploitation toutes les 26 minutes qui disparaît ! Combien dans le monde ? Ce sont des milliers de kilomètres carrés alignés pour produire, transformer et acheminer une nourriture appauvrie en nutriments, reposant sur trop peu d’espèces, sur des pratiques artificielles et destructrices des sols, des eaux, et des communautés humaines. Ce système alimentaire, trompeusement efficace, n’en est devenu que plus vulnérable aux chocs climatiques, aux maladies, aux crises économiques et géopolitiques, et aux pénuries de ressources.

La France a la réputation d’être un pays producteur. Certes, en volumes ! Mais peut-elle pour autant nourrir sa population ? Non : notre système alimentaire dépend d’importations de soja américain et brésilien (faute de protéines végétales cultivées), de matières premières (dont les énergies fossiles et les phosphates), et de fruits et légumes (des milliers de camions par jour nous apportent les denrées agricoles des pays du sud). Aujourd’hui, moins de 2 % de notre surface agricole utile produit des fruits et légumes, alors qu’il en faudrait 10 % !

Notre monde vit dans un rêve technologique. Mais le réveil est terrible. Il produit maintenant des foules sans travail et sans nourriture décente, sur des sols progressivement stérilisés par les labours profonds et les molécules toxiques de l’agro-industrie suspectées de contribuer à toutes nos maladies chroniques, dites « maladies de civilisation » ! Une agriculture sans paysans, c’est l’Eldorado pour la pétrochimie et l’industrie lourde, mais c’est le cauchemar pour les peuples et les biens communs.

La crise du coronavirus en annonce d’autres, et met en lumière toutes les vulnérabilités extravagantes de ce système industriel. Nous avons l’opportunité de réagir, non pas en stoppant la machine (ça c’est fait), mais en coordonnant et en accélérant une « transition » vers des systèmes alimentaires moins vulnérables et plus résilients aux chocs de toutes sortes. Presque aucun pays n’est épargné par ces menaces, puisque quasi tous ont choisi les mêmes voies techno-chimiques et économiques, les mêmes dépendances des transports au long cours.

Nous sommes nombreux à avoir annoncé les catastrophes alimentaires. Depuis la révolution industrielle des années 1960-1970, des mises en garde ont été documentées, des propositions de réorientation ont été faites, alors que les politiques agricoles, sous l’emprise des lobbies agro-industriels, n’ont cessé de poursuivre leur course folle dévastatrice des écosystèmes, de la santé et des emplois…

Ce que nous proposons, c’est d’ENGAGER D’URGENCE UNE GRANDE CONCERTATION CITOYENNE par échanges électroniques et visio-conférences, dans chaque région et chaque bassin de vie, visant à remailler le territoire avec des productions diversifiées, à proximité et au service des populations, et avec leur aide.

Nous avons besoin :

  • d’hectares soustraits à l’artificialisation et à l’appétit des acquéreurs fonciers ;

  • de formation des agriculteurs aux techniques simples de culture et d’élevage qui permettent de régénérer les sols, économiser l’eau, réduire la mécanisation, et boucler les cycles du carbone, de l’azote et du phosphore ;

  • d’outils de production agricole robustes et simples à fabriquer ;

  • de circuits raccourcis qui alimentent les populations et les usines de transformation, si possible locales.

C’est une question de bon sens, pas d’idéologie. Il y a urgence à faire l’inventaire des ressources et des besoins sur les territoires par des concertations régionales en commençant par les communes avec la collaboration des Maires et des associations locales :

  • Quels sont les lieux et les ressources comestibles disponibles aujourd’hui, les moyens de stockage et de distribution ?

  • Quels sont les lieux de formation pour les futurs paysans ?

  • Quelles sont les cultures et les surfaces allouées aux denrées de première nécessité ?

  • Quelles sont les surfaces à conserver de milieux naturels et d’infrastructures écologiques pour renforcer les populations et la diversité des pollinisateurs et des oiseaux prédateurs des ravageurs ?

  • Quels sont les moyens humains et matériels à mettre en œuvre dans chaque commune ?

Chaque municipalité ou intercommunalité peut faire l’inventaire de son territoire avec ses citoyens, selon une grille à co-élaborer, afin de cartographier la France, d’échanger et de s’entraider. Il s’agit de rendre les territoires efficients dans chaque région, en s’inspirant des meilleures solutions des uns et des autres.

La nourriture est le premier des besoins, or les systèmes alimentaires sont devenus majoritairement vulnérables et contre-productifs. L’agriculture est l’une des fonctions essentielles à la sécurité et au bien-être des communautés humaines, c’est le moment de lui redonner ses bases et son sens : c’est une question d’ordre public et de sécurité nationale.

Signataires :

  • Philippe Desbrosses : agriculteur et docteur en sciences de l’environnement

  • Dominique Bourg : philosophe, professeur honoraire, Université de Lausanne

  • Valérie Cabanes : juriste internationaliste

  • Françoise Laborde : sénatrice de la Haute-Garonne

  • Stéphane Linou : ancien conseiller général de l’Aude, auteur de Résilience alimentaire et sécurité nationale (2019)

  • Edgar Morin : sociologue

  • Christian Mouchet : Président de la Fondation pour le Progrès de l’Homme, agronome, professeur émérite Agrocampus Ouest

  • Coline Serreau : cinéaste, membre de l’académie des Arts

  • Pablo Servigne : ingénieur agronome et auteur

  • Julien Bayou : secrétaire national du groupe EELV

  • Sophie Swaton : Présidente de la Fondation Zoein, économiste et philosophe, Université de Lausanne

  • Maxence Layet: écrivain, éditeur de la revue Orbs l’autre Planète

  • Gilles-Eric Séralini : scientifique, professeur d’Université, spécialiste des O.G.M.

  • Delphine Batho : ancienne Ministre, députée des Deux-Sèvres, auteure de L’ Ecologie Intégrale

  • Benoît Biteau : paysan bio, agronome, député Européen EEVL

  • Corinne Lalo : journaliste indépendante d’investigation, auteure

  • Dr Dominique Eraud : phytothérapeute-nutritionniste, présidente de Solidarité-Homéopathie

  • Emmanuel Bailly : ingénieur auteur des tables d’indices de Souveraineté Alimentaire

  • Alexandre Boisson : expert sécurité civile, co-fondateur de SOS maires

  • Yannick Jadot : député Européen EELV

  • Jean-Marc Governatori : auteur, Écologie Politique

  • Corinne Lepage : ancienne ministre et députée Européenne, avocate

  • Charles et Perrine Hervé-Gruyer : fondateurs de la Ferme du Bec-Hellouin, auteurs Permaculture

  • Lucile Cornet-Vernet : parodontologue, fondatrice des Maisons de l’ARTÉMISIA

  • André-Jacques Holbecq : auteur, économiste, co-fondateur de SOS maires

  • Claude Aubert : agronome, écrivain, fondateur de Terre Vivante et Quatre Saisons du Jardinage

  • Boris Aubligine : paysan, fondateur d’Ethica Mondo MBA

  • Charles Kloboukoff : PDG du groupe Léa Nature

  • Michèle Rivasi : députée Européenne EELV

  • Samuel Lachaume : conseil en finance et territoire durables

  • Cyril Dion : co-fondateur du Mouvement des Colibris et co-réalisateur du Film Demain

  • Lionel Montoliu : fondateur de 0.6 Planet, docteur de Polytechnique, co-directeur du master Management de la Technologie et de l’Innovation

  • François Plassard : paysan Terre-Mer, ingénieur agronome, docteur en Economie, auteur ruralité

  • Monica Bassett : artiste peintre Internationale

  • Isabelle Champion-Poirette : présidente de Mille Variétés Anciennes

  • Olivier Roellinger : chef restaurateur de Cancale

  • Jean-Paul Jaud : cinéaste

GESTION DE VOS DECHETS : SOYEZ VIGILANT !

La préfecture de Saône-et-Loire rappelle que :

… pour faciliter l’activité des centres de tri des déchets, chacun doit être particulièrement scrupuleux dans la gestion de ses déchets ménagers en ne mettant pas de mouchoirs jetables, de lingettes, de masques ou déchets médicaux dans les déchets recyclables.

C’est une façon de respecter le travail de ceux qui agissent au quotidien pour le bien de tous et de leur permettre de le faire dans les meilleurs conditions possibles.

APPEL A LA SOLIDARITÉ DE L’EPICERIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

Economie Solidarité Partage : « Le Pas Fleury » – 71700 Tournus

Téléphone : 03.85.32.16.89   Mail : esptournus@gmail.com

APPEL AUX DONS

L’approvisionnement alimentaire en produits frais (légumes, fruits, pain, produits laitiers, viandes, volailles) par les dons des grandes surfaces est devenu insuffisant pour pouvoir alimenter correctement les foyers démunis qui relèvent de l’aide alimentaire sur notre territoire.

Cette aide est assurée par l’épicerie sociale et solidaire « Au caddy Fleury » pour tout le bassin de vie de Tournus (communes du Mâconnais-Tournugeois et d’Entre Saône et Grosne). Elle est gérée par l’association « Economie-Solidarité-Partage » qui gère également la ressourcerie du Pas-Fleury.

Il faut savoir que ce dispositif d’aide concerne plus de 1200 personnes habitant le territoire (nombre en augmentation avec la crise actuelle). C’est pourquoi, durant la crise sanitaire, toute l’équipe de l’association reste mobilisée avec ferveur mais a besoin de vous !

D’un autre côté des producteurs locaux ont des difficultés pour commercialiser leurs productions.

Aussi, nous lançons en urgence un appel à solidarité aux habitants du territoire.

Votre solidarité peut s’exercer par des dons financiers de tout montant en fonction de vos possibilités.

Les dons (1) seront affectés à un fonds de solidarité dédié exclusivement à l’achat de produits frais aux producteurs locaux dans un esprit de solidarité de proximité.

Ce fonds sera géré par l’association Economie-Solidarité-Partage.

(1) Chaque versement à ce fonds de solidarité ouvre droit à déduction fiscale de 66 % (un don par exemple de 100 € ne coûte au donateur que 34 €). Pour cela, un CERFA sera remis par l’association pour valoir auprès de l’administration fiscale

Il vous suffit d’envoyer un mail à Fanny GONZALEZ la directrice, à l’adresse suivante : fondsolidaire.caddyfleury@gmail.com en indiquant le montant du don que vous souhaitez faire ainsi que vos coordonnées et votre adresse mail. Nous vous transmettrons en réponse les indications pour effectuer votre don.

Merci pour votre soutien et votre solidarité !

L’équipe de l’épicerie sociale et solidaire « Au Caddy Fleury »

POINT REGLEMENTAIRE CONCERNANT L’ACCES AUX DENRÉES ALIMENTAIRES

Quels sont les établissements autorisés à recevoir du public ?

Tous les établissements indispensables à la vie de la Nation, notamment les commerces alimentaires (y compris les Drive alimentaires). Tous les services de livraison de repas et de denrées alimentaires à domicile restent disponibles. https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus

VENTE DIRECTE, AMAP, DRIVE FERMIERS, LIVRAISONS

Sont considérés comme n’entrant pas dans le périmètre de l’interdiction des marchés car assimilés à des commerces de détail alimentaire la vente directe, les AMAP (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne), paniers paysans, paniers bios et produits « bienvenue à la ferme », livraisons à domicile dès lors que leurs modalités de retrait respectent la distanciation et les gestes barrières définies dans le décret 2020-293.

Vente à la ferme

Les ventes directes des producteurs sont autorisées sous certaines conditions de respect des règles sanitaires et de distanciation définies à l’article 6 du décret 2020-293. Les Grandes et Moyennes Surface et commerces de détail sont encouragés à s’approvisionner auprès des producteurs locaux. Les points de vente à la ferme ou en collectif peuvent entrer dans la catégorie « Autres commerces de détail alimentaires et magasin spécialisés » et font donc partie des commerces qui peuvent rester ouverts, en respectant les mesures de distanciation, et les formalisant (limitation du nombre de personnes acceptées dans les locaux, indications au sol sur les distances de 1 mètre à respecter, etc). Plus d’infos sur la FAQ du Gouvernement

AMAP

S’il y a un seul point de distribution, avec possibilité de mettre en place une file d’attente avec espacements d’un mètre, etc. le fonctionnement des AMAP peut être assimilé à celui d’un commerce alimentaire de détail. Pour l’organisation de la vente et les consignes de sécurité, on peut se référer au guide méthodologique établi pour les marchés (annexes).

En revanche, s’il y a plusieurs tables où les gens s’échangent des produits ou vont compléter leurs paniers au fur et à mesure, le fonctionnement de l’AMAP n’est pas autorisé.

Les Drive fermiers sont autorisés à continuer à fonctionner (assimilé à un commerce alimentaire de détail) en respectant les règles de distanciation et de prévention lors de la livraison.

La livraison de denrées alimentaires à domicile est autorisée à condition de respecter les mesures définies au II. de l’article 6 du décret du 23 mars 2020, notamment les règles portant sur l’interdiction de signature de documents de livraison et les règles de distanciation sociale. Les producteurs souhaitant réaliser des livraisons de produits alimentaires à leurs clients doivent compléter un justificatif de déplacement professionnel disponible sur le site du ministère de l’Intérieur et inscrire le trajet de la livraison. Ils doivent se munir également de l’autorisation de déplacement dérogatoire sans oublier une pièce d’identité. https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation-de-deplacement-derogatoire-et-justificatif-de-deplacement-professionnel

Il est en outre conseillé aux agriculteurs d’être toujours munis au cours de leurs déplacements, d’un extrait de Kbis, inscription au registre agricole…  ou de tout autre document justifiant qu’ils sont agriculteurs.

Afin de faciliter l’e-commerce, un grand nombre d’outils de vente en ligne existent.

La livraison à domicile de repas et la vente à emporter restent autorisées. Les livreurs devant se munir de l’attestation de déplacement dérogatoire ainsi que du justificatif de déplacement professionnel.

Les « libres » cueillettes sont-elles autorisées ?

Les cueillettes « ouvertes » ou « libres » ne sont pas autorisées en raison de l’interdiction de rassemblement et des mesures de confinement, en revanche, la vente directe de fruits récoltés par les exploitants et les salariés est, elle, autorisée, dans le magasin de vente à la ferme en respectant les mesures sanitaires.

Mesures sanitaires

Dans tous les contacts avec des personnes dont l’intervention est indispensable, respecter les consignes sanitaires.

MARCHES

Conformément aux annonces du Premier ministre du 23 mars (décret 2020-293 du 23 mars), le principe général est désormais l’interdiction des marchés. L’interdiction de la tenue des marchés, couverts ou non et quel qu’en soit l’objet, vise à limiter la propagation de l’épidémie. Toutefois, il est possible au niveau local, sur décision du Préfet suite à la demande du Maire, d’autoriser ces marchés alimentaires par dérogation afin de répondre à un besoin avéré d’approvisionnement de la population, sous réserve des conditions permettant la sécurisation sanitaire des commerçants et des clients (voir annexes). Les maires, qui sont au cœur du dispositif, sont les mieux placés pour dire que le marché est nécessaire et peut être organisé en respectant les mesures de sécurité. Les dossiers constitués par les professionnels indiquant toutes les mesures prises (mesure distanciation entre les étals, marquage au sol, gestion des files d’attente…) devront être établis en concertation avec les mairies. Les préfets ont été destinataires le 26 mars d’une instruction précisant les conditions à remplir pour valider l’ouverture d’un marché. La dérogation au principe d’interdiction repose sur deux critères, sous réserve que l’organisation des marchés concernés ainsi que les contrôles mis en place soient de nature à garantir le respect des mesures barrières : les marchés répondant à un besoin d’approvisionnement de la population, notamment dans les petites communes rurales, en raison de l’absence d’autres commerces alimentaires à proximité et la protection des producteurs locaux et des filières courtes dans le cas où certains marchés locaux seraient leur canal de distribution exclusif.

RESTAURATION HORS DOMICILE

Les entreprises fournissant habituellement la RHD doivent être soutenues pour trouver d’autres sources d’écoulement de leur production, notamment pour approvisionner les GMS.

ASSOCIATIONS D’AIDE ALIMENTAIRE

Les associations d’aide alimentaire et les épiceries sociales et solidaires ne pouvant bénéficier des dons de la restauration collective manquent d’approvisionnement. La solidarité de tous est particulièrement sollicitée.

RAPPEL DES REGLES A APPLIQUER SUR LES MARCHES DE TOURNUS

Selon les directives du maire de Tournus ,

Sur les 2 marchés de la ville, il est impératif de respecter :

– un espacement important des marchands (ce qui explique le déplacement du marché du samedi sur l’Esplanade Germersheim) ;

– l’interdiction de toucher aux produits et aux étals ;

– une distance de sécurité de 1,5 mètre entre chacun ;

– la limitation du nombre de personnes qui circulent en même temps sur le marché

INFOS SUR LES PRODUCTEURS BIO ET EN TRANSITION LOCAUX

Si vous souhaitez connaître les producteurs bio et en transition qui proposent une vente à la ferme ou sur les marchés qui sont encore ouverts :

CLIQUEZ SUR LA RUBRIQUE EN HAUT DE PAGE « PRODUCTEURS LOCAUX INFOS »

CLIQUEZ ENSUITE SUR LA SOUS-RUBRIQUE « VENTES DIRECTES PAR PRODUCTEURS »

VOUS TROUVEREZ DES LISTES DE PRODUCTEURS PAR ZONES DE MANIERE À LIMITER AU MAXIMUM LES DÉPLACEMENTS

LES POINTS ROUGES CORRESPONDENT AUX MARCHÉS AUTORISÉS À CE JOUR

A noter que certains producteurs, très sollicités, sont en rupture de produits.

Il est préférable de vérifier à l’avance par SMS ou e-mail.

SEMEZ, PLANTEZ, CULTIVEZ VOS JARDINS

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous avez à disposition un jardin personnel, un petit lopin de terre, un jardin partagé(*) ou un jardin familial, c’est le printemps, à vous de jouer.
En prévision des mois à venir, nous vous recommandons d’utiliser au maximum les ressources de vos jardins et de vos vergers.

En période de confinement, il y a bien sur des sources locales à privilégier pour les graines et les plants. Vous pouvez aussi passer des commandes en ligne.

Par la suite, au moment de la récolte, si vous avez du surplus, vous pourrez échanger avec vos voisins, faire des dons à l’Epicerie solidaire de Tournus ou à d’autres organisations qui ont un grand besoin de produits frais.
C’est le moment de revenir à une façon de s’alimenter en produits frais plus simple, plus saine et avec en plus les plaisirs du jardinage.

(*) Renseignez-vous sur les associations qui gèrent des jardins collectifs dans le Tournugeois.

Jardins à Protéger TOURNUS   Tél :  03 85 51 76 99

Courriel : jardinpotager71@gmail.com.