VOICI LE TEXTE DE L’ARRÊTÉ PRÉFECTORAL DU 24 OCTOBRE :
Archives mensuelles : octobre 2020
SOYONS SOLIDAIRES AVEC SOPHIE !
LE PROJET DE SOPHIE : UN GROUPE FROID POUR MON NOUVEAU CAMION-EPICERIE MOBILE
Dans la FEUILLE DE CHOU N°8, TOURNUGEOIS VIVANT avait consacré un article à l’activité d’épicerie mobile de Sophie. Nous soulignions le rôle essentiel que joue ce type de commerce mobile pour approvisionner des personnes qui sont pour la plupart des personnes âgées ou qui ont des difficultés à se déplacer. Nous mettions en évidence le rôle social que joue Sophie auprès de ses clients. Les commerces fixes ayant déserté la plupart des villages, les services publics s’étant concentrés dans les centres-bourg d’importance, le temps des facteurs étant compté, c’est Sophie qui crée chaque jour du lien social autour de son camion. C’est aussi elle qui rend des petits services, qui dépanne des personnes seules, isolées ou à capacité réduite.
Sophie exerce son activité d’épicerie mobile depuis 7 ans. Chaque semaine elle parcourt les routes de l’est Tournugeois, elle visite plus de 20 villages entre Nanton et Donzy-le-Pertuis.
Elle est très motivée par son métier et au-delà des opérations d’achat et de vente de produits, ce sont les rapports humains avec ses producteurs et avec ses clients qui la passionnent.
EN QUOI CONSISTE LE PROJET ?
Depuis quelques temps elle sait que son camion actuel, qui a plus de 26 ans, et au bout de sa course, elle redoute de devoir arrêter son activité, faute de son principal outil de travail.
Le camion actuel de Sophie sera bientôt « HS ».
Que ce soient des camions d’occasion (lorsqu’on en trouve) ou des camions neufs, le coût d’achat est très élevé pour un commerce mobile comme le sien.
Un camion magasin coûte très cher, aux alentours de 80 000 €.
Face à un investissement aussi lourd, la banque est sur une position de réserve et les fonds propres de Sophie ne sont pas suffisants.
Dans ces conditions Sophie s’est résolue à faire appel aux collectivités territoriales, à la Chambre de Commerce et d’Industrie, ainsi qu’à d’autres organismes pour réunir une partie des fonds nécessaires. Les dossiers sont en cours, mais rien n’est gagné d’avance.
UN APPEL A LA SOLIDARITÉ POUR FINANCER L’INSTALLATION « FROID »
Même si elle a beaucoup hésité, en définitive, Sophie a décidé de lancer un appel à la solidarité en ayant recours à une cagnotte à laquelle chacun peut participer sur les sites TUDIGO et COCCIGO de la Chambre de Commerce. Les montants ainsi collectés serviront à financer les installations « froid » du futur camion. Cela représente un coût de plus de 15 000 €.
LES CLIENTS DE SOPHIE LA SOUTIENNENT
Ses clients, Sophie les connaît bien, elle en parle toujours avec émotion.
« Ce sont plus que des clients pour moi. Ce sont des personnes avec qui j’aime échanger. Dans la mesure du possible, je les écoute et parfois je leur rends des petits services. J’ai un rapport souvent très chaleureux avec eux. La relation que nous avons établie dans la durée va bien au-delà d’un acte d’achat-vente. C’est ce que j’apprécie le plus dans mon métier. Je compte certes beaucoup de personnes âgées chez mes clients, mais lorsqu’ils sont chez eux au moment où je passe, de plus en plus de jeunes ménages viennent acheter des produits locaux, sains et de qualité au camion (notamment des produits bio). »
LES PRODUCTEURS LA SOUTIENNENT AUSSI
Si l’on met à part les produits d’épicerie sèche, les fournisseurs de Sophie en produits frais sont des producteurs locaux qui cultivent en agriculture raisonnée ou en bio. Elle a établi des liens étroits avec eux. Ils ont décidé de soutenir Sophie sous différentes formes. Et cet élan a beaucoup touché Sophie.
TOURNUGEOIS VIVANT SOUTIENT LE PROJET DE SOPHIE
C’est un projet qui facilite l’accès à une alimentation saine dans les zones rurales.
Où en est la participation financière au 25 octobre ?
LE PREMIER OBJECTIF DE 4 000€ A ÉTÉ ATTEINT EN UNE SEMAINE.
« VOUS ETES FORMIDABLES » dit Sophie aux 41 contributeurs.
Si, à votre tour, vous souhaitez contribuer : rendez-vous sur les sites :
https://www.coccigo.fr/don/developper-mon-epicerie-mobile
https://www.tudigo.co/don/developper-mon-epicerie-mobile
LA PLATEFORME RECOLTE DE TERRE DE LIENS
Pour aider les collectivités et les citoyens à agir en faveur de la préservation des terres agricoles, Terre de Liens et INRAE lancent ensemble la plateforme collaborative RÉCOLTE – Recueil d’initiatives foncières.
En proposant des expériences innovantes de gestion du foncier agricole, ce nouveau site web contribue à la sauvegarde des terres et à l’installation d’agriculteurs. Ce site consacre également un projet de sciences participatives au service de la transition agricole et alimentaire des territoires.
En France, 88 hectares de terres agricoles disparaissent chaque jour et la moitié des agriculteurs partira à la retraite d’ici dix ans. La gestion des terres agricoles est au cœur de l’adaptation de l’agriculture aux attentes de la société en matière d’environnement et d’alimentation.
Il y a donc un enjeu majeur à outiller les acteurs locaux et les politiques publiques et progresser vers une gestion du foncier favorable à la transition agricole et alimentaire des territoires.
L’AGRICULTURE BIO A L’EMBARQU’
Hier mercredi 14 octobre a eu lieu à l’Embarqu’ une présentation sur le thème « Où en est-on de l’Agricuture biologique ? »
Les invités étaient Bernard Kremp éleveur bio en Côte d’Or, Président de « Semeurs du possible », ancien Président de Bio Bourgogne (Réseau régional des agriculteurs bio et portail de la bio en Bourgogne) , ancien Président du Gab21 ( Groupement des agris bio de Côte d’or) et Aline Vue, animatrice territoriale Saône-et-Loire à Bio Bourgogne.
Lionel Badot a accueilli les invités, puis il a présenté les activités de l’Embarqu’, le nouveau café associatif de Tournus ainsi que les règles sanitaires à respecter pendant la soirée.
L’assistance a rempli l’espace disponible, dans la limite de la jauge prévue et dans le strict respect des normes sanitaires.
Bernard Kremp a exposé avec passion et conviction son vécu de l’agriculture bio.
Dès 1965, son père a commencé à transformer ses méthodes de culture. Aujourd’hui la ferme est là et bien là. Ce qui signifie que l’agriculture bio est viable, pérenne et rentable.
La ferme de la famille Kremp, est située dans le val de Saône (entre Dijon et Besançon) sur la commune de Flagey-lès-Auxonne en Côte d’Or. Elle est l’image de l’évolution de l’agriculture française, délaissant l’élevage intensif pour se consacrer au bio.
L’intervenant a beaucoup insisté sur l’importance pour l’agriculteur de bien connaître son sol, en profondeur. L’essentiel, c’est l’équilibre du sol afin de récolter un fourrage équilibré et de qualité.
L’intervention de Bernard Kremp a amené les participants à poser des questions et à apporter des témoignages sur des situations vécues. On a parlé des épandages, de la PAC, de la taille des exploitations, de l’appétit des financiers pour les terrains des grosses exploitations…
Aline Vue a ensuite présenté la situation de l’agriculture biologique en France et en Saône-et-Loire. Voici quelques tableaux établis par Bio Bourgogne :
Selon Bio Bourgogne : le futur des conversions en bio se révèle incertain en raison des potentielles remises en cause des aides bio, en particulier des aides au maintien, dans le cadre de la future Politique agricole commune (PAC). Les enjeux de la préservation de la ressource en eau ainsi que de la biodiversité et de la santé humaine apparaissent pourtant comme essentiels. Les conversions devraient se poursuivre en 2020 quoique probablement moins nombreuses que les années précédentes.
SOIRÉE AGRICULTURE BIOLOGIQUE À L’EMBARQU’
Café Eco-société le mercredi 14 octobre de 19h30 à 21h30
(périodicité tous les deux mois)
Echange-débat sur le thème suivant :
« Où en est-on de l’agriculture biologique, en France, en Bourgogne et Saône-et-Loire, et en Tournugeois ?
Mais qu’est-ce que l’agriculture biologique au juste ? »
Intervenants :
– Bernard Kremp : éleveur bio en Côte d’Or, Président de « Semeurs du possible », ancien Président de Bio Bourgogne (Réseau régional des agriculteurs bio et portail de la bio en Bourgogne) , ancien Président du Gab21 ( Groupement des agris bio de Côte d’or)
– Aline Vue : animatrice territoriale Saône-et-Loire à Bio Bourgogne
Jauge : 40 places pour cause de Covid, masque obligatoire.
Réserver par sms au 06 32 65 73 29, ou par mail lionelbadot@orange.fr
Boissons, et petite collation possible sur place.
L’Embarqu’ sera ouvert ce jour-là à compter de 14h30.
2 CHIFFRES A SAVOIR : 640 ET 1 SUR 10
COMCOM ENTRE SAONE ET GROSNE : VELO ELECTRIQUE, UNE INITIATIVE INTERESSANTE
LOI FONCIÈRE : C’EST POUR QUAND ?
Dix organisations, dont des ONG et des organismes professionnels agricoles, appellent le gouvernement à « respecter ses engagements » en inscrivant à l’agenda parlementaire un projet de loi foncière destiné notamment à favoriser l’installation de jeunes agriculteurs et le développement de l’agroécologie.
Ce plaidoyer est cosigné entre autres par la Confédération paysanne, la Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB), Terre de liens, Greenpeace ou la fondation Nicolas Hulot. Il estime « indispensable et urgente » une refonte de la politique foncière actuelle afin de « revaloriser et dynamiser nos campagnes » en facilitant l’installation de nouveaux paysans et « la transmission des fermes en agroécologie ».
Le temps presse, affirment les organisations : « Chaque jour, en France, plus de 100 hectares disparaissent sous le béton ou le bitume », « et chaque mois 500 agriculteurs arrêtent leur métier sans être remplacés ».
Il s’agit aussi, selon ce collectif, de « préserver le climat et la biodiversité, stopper les accaparements fonciers en France et ailleurs et tendre vers la souveraineté alimentaire ».
INFO: PRIX /HA DES TERRES AGRICOLES EN SAÔNE-ET-LOIRE EN 2019
SUGGESTION : Cours pratiques d’Agriculture/Permaculture/Cuisine de la maternelle au bac
Programme de la graine à l’assiette
Afin que chaque individu puisse :
– Apprendre à se nourrir pour sa sécurité alimentaire
– Développer de l’empathie vis a vis du vivant le premier bien commun
– Etre en bonne santé grâce à une alimentation locale et équilibrée
– Comprendre la valeur de la nourriture (lutte anti gaspillage)
Exemples pratiques :
– Désasphalter les cours d’écoles
– Mettre en place par tous les moyens des systèmes de cultures dans les écoles (bac, pleine terre…)
– Remettre des salles de cuisines dans les écoles
– Cultiver sur les stades de foot
– Visites de fermes à chaque saison
– Dialogues avec des cultivateurs, des paysans et des permaculteurs.
– Connexion directe et pratique entre les collectivités et les écoles pour la mise en place de jardins et la facilitation d’implantation de dispositifs agricoles proches des habitations pour assurer la continuité pédagogique.
source : https://lejourdapres.parlement-ouvert.fr/processes/lejourdapres/f/15/proposals/4275?component_id=15&locale=fr&participatory_process_slug=lejourdapres