Archives mensuelles : décembre 2021

L’AVENIR DU PROJET ECLAT EST-IL EN QUESTION ?

Où en est-on vraiment sur le projet ECLAT à l’aube de 2022 ?

Comme c’est le cas depuis décembre 2019, aucune information à la population n’a été diffusée par le Département sur ce projet à 60 millions d’euros. On ne peut que constater un retard dans le calendrier du projet tel qu’il avait été avancé en 2019 :

  • Juin 2020 : présentation du projet privé et des engagements publics associés

  • 2021 : mise en place des procédures administratives.

  • 2022 : début des travaux

  • 2023 : une ouverture effective du site

En 2021, la seule nouvelle importante, et qui a été rendue publique, concernant le projet de parc ECLAT a été la délibération n°304 du Conseil départemental prise le 22 juillet 2021. Nous en reproduisons le texte ci-après.

———————————-

LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL

Vu la loi n° 2021-689 du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire,

Vu le Code général des collectivités territoriales,

Vu la délibération du 19 décembre 2019 aux termes de laquelle le Conseil départemental a préfiguré la méthodologie de développement du projet de création d’un parc historique de spectacles dénommé « ECLAT »,

Vu le rapport de M. le Président,

Après avoir recueilli l’avis de la Commission agriculture, aménagement du territoire, infrastructures, environnement et tourisme et celui de la Commission finances,

Considérant que dans le cadre des compétences de solidarités territoriales et humaines, la mobilisation foncière est un levier indispensable au Département pour mener des projets ou accompagner ceux des collectivités partenaires,

Considérant l’ambition du Département de valoriser son patrimoine naturel et agricole, préserver les écosystèmes naturels et la biodiversité, concilier les enjeux d’aménagement, d’attractivité et de qualité de vie des habitants,

Considérant que le Département de Saône-et-Loire accompagne la commune de Tournus et la communauté de communes Maconnais-Tournugeois pour l’implantation d’un projet d’équipement culturel, de loisirs et d’attractivité touristique ECLAT, notamment pour les infrastructures de desserte et stationnement, liaisons douces, commerces et services de proximité valorisant les productions locales,

Considérant les missions de la Société d’Aménagement foncier et établissement rural (SAFER) Bourgogne Franche-Comté selon les articles L-141 et suivants du code rural et de la pêche maritime, telles que les opérations d’aménagement foncier agricole, de mise en valeur forestière et rurale, de portage et acquisitions foncières,

Considérant que dans le cadre des missions générales de la SAFER et pour créer les conditions favorables à l’intégration urbaine, paysagère et environnementale du projet touristique ECLAT, il est besoin que la SAFER BFC acquière à l’amiable les parcelles et immeubles, situés sur la commune de Tournus, représentant une surface totale d’un peu plus de 16 hectares, pour un montant global de 2 160 400 €.

Considérant que le Département, fera l’avance des fonds nécessaires au préfinancement de l’acquisition des biens mis en réserve ;

Après en avoir délibéré

Décide à la majorité, 46 voix pour et 12 absentions :

• d’approuver le projet de convention cadre pour des missions de concours technique foncières avec la SAFER Bourgogne Franche-Comté sur son territoire telle que présentée en annexe n°1,

• d’autoriser le Président à la signer,

• d’approuver la mise en réserve pour de l’ensemble de bâti et terrain à bâtir, terres naturelles et agricoles d’une surface totale de 16,07 hectares sur Tournus et le versement à la SAFER de 2 160 400 €,

• d’approuver les projets de conventions techniques particulières concernant les 7 acquisitions foncières telles que présentées en annexes n°3 à 9, et autoriser le Président à les signer,

Les crédits sont inscrits au budget du Département sur le programme « Aménagements touristiques », Opération « Parc à thèmes », compte 2748.


Pas d' »Eclat » dans le récent dossier de presse du Département

Pour 2022, dans le dossier de presse consacré à l’Assemblée Départementale des 16 et 17 décembre 2021, on ne trouve pas la moindre ligne sur le projet de parc Eclat dans les 20 pages du document. D’ici à en déduire qu’Eclat ne fait pas partie des priorités pour 2022 !

Dès lors, on peut légitimement s’interroger.

– Est-ce que, tant que rien n’est sûr, on est toujours dans la pratique du secret instaurée par le président Accary ?

– Est-ce que le dossier des porteurs privés du projet est en panne ou a pris beaucoup de retard pour une quelconque raison ?

– Est-ce que les investisseurs pressentis, prenant en compte les pandémies à répétition, les fermetures périodiques des frontières, et le va-et-vient permanent des mesures de protection sanitaire, considèrent que le projet Eclat est devenu désormais financièrement beaucoup trop risqué ?

C’est possible si l’on examine le Compte de Résultat 2020 du parc du Puy du Fou (souvent cité comme l’exemple de la réussite dans ce domaine).

Quant au Futuroscope, il enregistre en 2020 à peu près 60 millions de pertes sur 110 millions de chiffre d’affaires initialement prévu. Les chiffres de 2021 seront contrastés avec l’instauration du pass sanitaire, notamment pour les parcs de taille moyenne.

Les chiffres malheureusement parlent d’eux-mêmes, et bien sûr il ne faut pas s’en réjouir. Il faudra en tirer les conséquences : les projets de parcs à thème pouvaient être d’actualité il y a 30 ans, mais aujourd’hui en pleine transition écologique, économique sociale et … sanitaire, ont-ils encore un sens ?

Et pendant ce temps là…

– Des porteurs de projets recherchent des terres agricoles… On pourrait mettre à profit les 15 hectares destinés à Eclat pour réaliser un projet agricole, agronomique et de transformation agro-alimentaire. Cela aurait un sens et couterait beaucoup moins cher !

Tournugeois Vivant à la suite du programme POPSU, souhaite travailler dans cette direction et, avec d’autres, être force de proposition.

Notre association poursuit également ses travaux sur des Projets Locaux d’Initiative Citoyenne. Des groupes de travail citoyens se sont réunis et des initiatives seront proposées en 2022.

Dans l’immédiat : Tournugeois Vivant en quête d’informations sur l’avenir du parc Eclat

Le président Accary, dans un courrier daté du 16 juin 2021, nous avait proposé de venir à Mâcon pour obtenir des informations auprès de ses services en ces termes :  » Mes services se tiennent à votre disposition pour vous présenter les premières avancées qui relèvent du Département, dans l’attente d’un dossier plus étayé fourni par les porteurs privés du projet. Celui-ci sera un support à des échanges argumentés organisés autour d’une concertation à l’automne et susceptibles de contribuer de manière constructive  aux évolutions à prendre en compte pour le développement de ce projet. »

Nous avons répondu favorablement à cette proposition.

Début janvier, considérant que le « dossier plus étayé  » qui devait être fourni par les porteurs privés du projet est peut-être enfin arrivé, nous demanderons un entretien aux Responsables du Projet au sein du Conseil Départemental et nous tiendrons informés nos adhérents des résultats de cette démarche.

G.M.

VILLAGE DU FUTUR : VISITE DU SOUS-PREFET A MANCEY

Le sous-préfet de Chalon-sur-Saône s’est déplacé à Mancey, Village du Futur, pour rencontrer le maire, les élus et des membres de l’Assemblée des Habitants.

Au cours de la réunion, les échanges ont porté sur les projets de Mancey, l’Assemblée des Habitants de Mancey, la démarche « Villages du Futur » initiée par la Région Bourgogne-Franche-Comté et le PLUi de la Communauté de Communes « Entre Saône et Grosne » en cours d’élaboration. Ils ont été très constructifs.

Après avoir présenté les grandes lignes de l’organisation et du fonctionnement de l’Assemblée des Habitants, élus et habitants ont pu exposer les différents projets du village et faire le point sur leur état d’avancement.

  • Le projet « Circuits courts » est opérationnel depuis plus d’un an. Il reste dans l’attente de la création du tiers-lieu qui permettra, entre autres, une meilleure distribution des produits des producteurs locaux.
  • Le projet d’aménagement d’une zone de loisirs est en bonne voie. Une partie des terrains concernés a été donnée à la commune par le propriétaire. Plusieurs experts sont venus examiner les lieux.
  • Le projet « Energie photovoltaïque » nécessite de trouver un partenaire pour exploiter un champ de panneaux photovoltaïques. Le projet situé sur un terrain communal situé en zone ZNIEFF 1 nécessite de conduire des études approfondies et d’obtenir des autorisations spécifiques.
  • Le projet « Bien vieillir à Mancey », qui prévoit le développement de services pour les aimés et la construction à terme de logements adaptés permettant aux habitants de rester au village, a fait l’objet d’une consultation des habitants du village de plus de 65 ans. Les résultats sont en cours de dépouillement. Le choix d’une implantation dans u lieu précis est à ce jour prématuré.
  • La création d’une petite zone artisanale permettant de conserver et d’accueillir dans le village des artisans en mettant à leur disposition des locaux adaptés a également été présentée. Il semble qu’une solution ait été trouvée.
  • Enfin le projet de Tiers lieu et « Coeur de Village » est étroitement lié au PLUi et à la marge de négociation dont la commune pourra disposer pour le créer et l’aménager.

Les participants à la réunion, élus et habitants, ont évoqué les problèmes rencontrés par la commune lors de l’élaboration du PLUi :

  • sur la constitution d’une réserve foncière communale adaptée aux projets de Villages du Futur,
  • sur le décalage entre la temporalité des projets et celle de l’élaboration du PLUi,
  • sur l’application de certaines règles techniques concernant le « coeur de village »,
  • et enfin sur la sécurité routière liée à la traversée du village par une route départementale toute droite, très fréquentée, et sur laquelle les excès de vitesse sont fréquents.

M. le Sous-préfet a proposé d’organiser une réunion technique en janvier ou début février pour examiner de manière plus approfondie les problèmes soulevés et les solutions à envisager, notamment au niveau du PLUi.

 

MANCEY VILLAGE DU FUTUR : DES ETUDIANTS D’AGROSUP DIJON A LA RENCONTRE DES HABITANTS

« Villages du Futur » au programme d’un module d’études 

Mardi 14 janvier un groupe de 4 étudiants de 3e année d’études d’ingénieur agro, d’Agrosup Dijon, qui ont choisi pour thème d’un des modules de leur formation le programme VILLAGES DU FUTUR, créé par la Région Bourgogne-Franche-Comté, s’est rendu à Mancey. Ils ont été accueillis par Gérard Morin, habitant de Mancey, qui avait pris soin d’organiser la journée et de planifier des rencontres avec une dizaine d’habitants, chez eux.

Dans le cadre de leurs travaux les étudiants conduisent en effet une enquête sur le terrain dans plusieurs des Villages du Futur sélectionnés par la Région. En Saône-et-Loire, c’est le village de Mancey qui a été choisi comme Village du Futur, vraisemblablement en raison de l’implication forte des habitants dans la vie de leur commune.

Mancey, Village du Futur (Photo G.M.)

A la rencontre des habitants

Pour en savoir plus, rien de tel que le contact direct avec la population de Mancey, c’est ce qui explique la venue d’Inès, Marie, Anna et Emmanuel. Au cours de la journée, ils ont rencontré le matin des habitants qui leur ont parlé du village, de son histoire, des faits marquants qui se sont déroulés ces dernières années et l’après -midi, d’autres habitants qui ont répondu à des questions sur la participation citoyenne et sur l’Assemblée des Habitants. Cela a été l’occasion de réaliser des entretiens filmés.

Interview de Pierre Zarka, habitant de Mancey (Photo G.M.)

Les étudiants ont prévu de revenir en 2022, en espérant que le temps sera plus clément qu’en ce 14 décembre et ils ont prévu de faire un retour aux habitants sur les résultats de leur travail.

Des rencontres prévues dans plusieurs autres Villages du Futur

Mancey n’est pas le seul village visité par les étudiants d’Agrosup Dijon. Ils ont prévu de se rendre dans d’autres Villages du Futur : aux Premiers Sapins, une commune nouvelle située dans le Doubs, à la Chapelle de Rougemont, un village du Territoire de Belfort, à Donzy dans la Nièvre, à Alise-Sainte-Reine, en Côte-d’Or et à Chatel-Censoir, dans l’Yonne.

Un intérêt partagé

Les habitants de Mancey qui ont reçu la visite à leur domicile de ces étudiants ont apprécié leur démarche. Ils ont pu aussi faire partager leur volonté de réussir les projets du village et leur plaisir de vivre à Mancey.

G.M.

LIVING LAB DIJON : REUNION DE BILAN 2021

Le Living Lab territorial pour la transition sociale et écologique (LLTSE) est un groupe de recherche transdisciplinaire créé en octobre 2018, porté par la MSH Dijon. Il est ouvert aux acteurs institutionnels, associatifs, et aux différents publics intéressés par les enjeux de la transition socio-écologique.

Photo G.M.

Le Living Lab et le Tournugeois

Le Living Lab de Dijon est intervenu à double titre dans le Tournugeois :

  • d’une part, dans le cadre du programme POPSU-Territoires en partenariat avec la ville de Tournus, Tournugeois Vivant, Economie Solidarité Partage et d’autres associations locales

  • d’autre part; au titre de « Villages du Futur » à Mancey, une approche  globale des  problématiques  de  revitalisation  et de dynamisation  des  villages, programme initié par la Région Bourgogne -Franche-Comté.

Bilan 2021

Le 16 décembre a eu lieu a Dijon, une réunion de bilan des travaux de recherches du Living Lab conduits au cours de l’année 2020. La réunion était animée par Dany Lapostolle, coordinateur du Living Lab.

Etaient présents à cette réunion : les chercheurs du Living Lab et d’AgroSup Dijon, les représentants de la DREAL, Sylvain Riffard de la Région BFC ainsi que des représentants des communes et des associations qui ont été associées au programme de recherche-action du Living Lab.

Photo G.M., au premier rang Dany Lapostolle et Gaëtan Mangin, deux chercheurs du Living Lab.

Le Tournugeois était représenté par Jean-Paul Pin (conseiller municipal de Tournus et conseiller communautaire), Céline Braillon (Tournugeois Vivant et ESP) et Gérard Morin (Tournugeois Vivant et Assemblée des Habitants de Mancey)

Photo G.M.

L’après-midi a été consacrée aux projets pour 2022 et les années suivantes, et en particulier au projet de recherche (APR) « Transitions écologiques, économiques et sociales » (TEES) de l’ADEME.

G.M.

JOURNÉES DE L’ÉCONOMIE AUTREMENT A DIJON : INTERVENTION D’ECONOMIE SOLIDARITÉ PARTAGE DE TOURNUS

L’association tournugeoise « Economie Solidarité Partage » a participé aux Journées de l’Economie Autrement à Dijon, les 26 et 27 novembre derniers.

L’assistance lors de la journée d’ouverture (Photo Bien Public)

Organisées par Alternatives économiques, ces deux journées réunissent annuellement les acteurs de l’Economie Solidaire et Sociale pour échanger, donner à voir des initiatives qui contribuent à construire un nouveau modèle d’activités porteur de plus de bien-être, plus soutenable, plus démocratique.

Ainsi, l’association Economie Solidarité Partage de Tournus a été invitée par Dominique Picard, référente  » Agriculture et alimentation durables au Labo de l’Economie Sociale et Solidaire » à intervenir dans la table ronde sur les impacts de la crise sanitaire  dans les circuits alimentaires des territoires, aux côtés d’autres acteurs comme le directeur du CCAS de Dijon, le vice-président de la métropole dijonnaise en charge du Plan Alimentaire Territorial et l’association « les Greniers d’abondance » qui a notamment publié un « Guide de la résilience alimentaire » ou comment transformer le système alimentaire de son territoire.

Coopération entre acteurs locaux pour une alimentation saine pour tous

Céline Braillon, vice-présidente, a ainsi présenté comment Economie Solidarité Partage s’inscrit dans la recherche collective d’une alimentation plus saine et de qualité dans le territoire du tournugeois : la crise a accéléré les coopérations entre la ville, Economie Solidarité Partage, des associations comme Tournugeois vivant, l’Embarqu’, l’AMAP, Terres de lien etc. pour créer des liens entre les producteurs et les citoyens tous vulnérabilisés par la crise. La création d’un fonds de solidarité est un exemple concret de cette coopération.

Les rayons de l’épicerie sociale et solidaire de Tournus au Pas Fleury

Des initiatives diverses en faveur d’une alimentation saine

Céline Braillon a aussi mis à jour l’insuffisance des circuits de distribution à répondre aux besoins d’une alimentation de qualité, révélant ainsi la nécessité de consolider l’existence d’une épicerie mobile par un financement participatif et de développer des groupements d’achat de produits locaux et de qualité entre habitants, comme « le Relais des Teppes » à Mancey.

L’épicerie mobile de Sophie (Tournage par l’agence Capa)

Le développement du maraîchage bio en atelier d’insertion est aussi un bel exemple de résistance à cette crise et d’autonomisation relative du territoire en matière d’alimentation.

C.B.


Le maraîchage bio au Jardin d’En Breuil (ESP)

DES ETUDIANTS EN PROVENANCE DE PLUSIEURS UNIVERSITÉS EUROPÉENNES A LA DECOUVERTE DES INITIATIVES LOCALES EN TERMES D’ALIMENTATION SAINE

Le programme inter-universitaire européen FORTHEM

L’université de Bourgogne est membre de l’université européenne Alliance FORTHEM avec six autres universités situées respectivement en Allemagne (Mayence), en Finlande, en Lettonie, en Pologne, en Italie (Palerme) et en Espagne (Valence). L’objectif de ce groupe FORTHEM est de mettre en oeuvre des coopérations entre universités en vue de développer la recherche, l’enseignement et l’innovation. Ce programme permet notamment à des étudiants des universités membres d’effectuer des séjours dans l’une ou l’autre université, tous frais payés.

Des étudiants en provenance d’Italie, d’Espagne et de Lettonie

Ce samedi 4 décembre un groupe d’étudiants en provenance d’Espagne, d’Italie et de Lettonie, sous la conduite de Matthieu Duboys de Labarre, maître de conférences à Agrosup, est venu à la découverte des initiatives locales dans le domaine de l’Alimentation saine et de qualité pour tous. Il s’agit d’une suite donnée au programme POPSU Territoires, dont nous avons amplement parlé sur ce site.

A la découverte de la ville de Tournus, de l’ESP et de Tournugeois Vivant

Le groupe d’étudiantes et étudiants a successivement visité :

  • l’Epicerie Sociale et Solidaire de Tournus située au Pas Feury, où ils ont été accueillis par Marc Borrel, président, Céline Braillon, vice-présidente, Gilles et Jacqueline, salariés et Pascal bénévole.

  • Le Jardin d’En Breuil à l’Abergement de Cuisery où ils ont découvert le site de maraîchage de l’ESP.

Au cours de ces deux visites, les étudiants ont pu échanger en anglais avec les responsables de l’ESP notamment grâce à la présence d’une traductrice de l’Université de Bourgogne.

Ensuite, après contrôle du pass sanitaire, une réunion a été organisée par Matthieu Duboys de Labarre et par la Ville de Tournus, représentée par Jean-Paul Pin, à laquelle ont participé l’association « Economie Solidarité Partage » avec Marc Borrel et Céline Braillon, et l’association « Tournugeois Vivant » représentée par Céline Braillon, Gérard Doussau et Gérard Morin.

Les échanges ont porté sur les réalisations concrètes à Tournus et dans le tournugeois pour le développement d’une alimentation saine pour tous ainsi que sur les aspects économiques des projets. Les étudiants, qui suivent tous des études dans le domaine de l’agriculture, de l’alimentation et des technologies, ont eu l’occasion de poser des questions aux différents acteurs locaux.

Des questions ont été posées aux étudiants sur le programme FORTHEM, sur son contenu et sur ses avantages.

Gageons que malgré le temps pluvieux, cette douzaine d’étudiants gardera l’image d’un territoire dynamique et d’un mouvement associatif innovant et motivé !