Archives mensuelles : janvier 2022

PROJET ECLAT A TOURNUS : INFORMATIONS SUR L’ETAT D’AVANCEMENT

Comme nous nous y étions engagés, Tournugeois Vivant a mené l’enquête pour savoir exactement où en était le Parc Eclat.

Nous avons consulté le Registre des Actes Administratifs du Département de Saône-et-Loire 2021-11 *, qui est en libre accès sur le site du Département, et nous avons examiné en particulier :

  • p. 55 : la convention cadre de veille, réserves et acquisitions foncières avec la Safer Bourgogne-Franche-Comté,

  • p. 67 t ss. : Les 7 conventions particulières conclues entre le Département de Saône-et-Loire et la Safer Bourgogne-Franche- Comté.

S’agissant de ces « conventions particulières », elles portent sur les terrains indiqués dans l’image ci-dessous. Ces documents sont publics. Nous reviendrons sur le détail de chacune d’entre elles dans un prochain article.

D’après les informations récentes du Département, les terrains figurant ci-dessus ont été acquis et payés. Le montant total est celui qui a été voté en juillet 2021 par le Conseil Départemental soit 2 160 400€.

A noter que ces terrains ne concernent pas le parc de loisirs à proprement parlé. Ceux-ci seraient actuellement sous promesse unilatérale de vente valable 4 ans après sa signature.

Quant au projet de parc qui doit être financé et exploité par un groupe privé, son coût est évalué à l’heure actuelle à 46 millions d’euros, hors foncier. Les investissements seront à la charge d’une société d’investissement. La gestion du parc sera confiée à une société d’exploitation.

Les porteurs privés du projet ont pris du retard. Ils doivent présenter un projet remanié au Conseil Départemental dans le mois qui vient.

*(https://www.saoneetloire71.fr/information-transversale/publications/recueil-des-actes-administratifs-2021-11-3074)

PARCS DE LOISIRS ET PASS SANITAIRE : UNE SAISON MASSACRÉE ! SELON LE SYNDICAT DES PARCS DE LOISIRS

L’obligation du pass sanitaire depuis le 21 juillet 2021 est en train de «massacrer» la saison touristique des parcs d’attractions et de loisirs, a affirmé lundi Arnaud Bennet, le président du SNELAC mais aussi le président du parc animalier PAL : « Globalement il y a une chute très forte, de 20 à 50% selon les sites, et jusqu’à 70% chez certains. »… « Il y a une désaffection très nette dans tous nos parcs à cause d’une mesure inutile dans ces espaces en extérieur, où le protocole de sécurité avait très bien fonctionné l’été dernier » dit-il encore !

Après une année 2020 catastrophique, l’année 2021 ne s’annonce pas meilleure.

Questions à poser aux promoteurs du parc Eclat  :

– Est-il judicieux de persister à construire aujourd’hui un parc de loisirs comme ECLAT à Tournus ?

– Dans la période post-COVID, ne prend-on pas des risques disproportionnés par rapport aux « avantages supposés » de ce type de projet en créant un parc de loisirs à Tournus ?

Rappelons, à partir d’une analyse du marché de FUNFAIRCITY,  observatoire actif et prospectif des nouveaux lieux des loisirs en ville, les conditions à remplir pour qu’un parc de loisirs démarre dans de bonnes conditions : « …

  • des moyens considérables, dès l’ouverture mais également pour les nouveautés à suivre et l’entretien,

  • une consommation de foncier très importante dans un contexte d’étalement urbain tout autant surveillé (associations, collectifs,…) que concurrentiel (logistique, e-commerce, logement individuel,…)

  • des procédures règlementaires longues et complexes pouvant susciter des oppositions (on pense aux ZAD opposées aux projets de Center Parcs), des recours et des jugements défavorables (cf. Europacity)

  • un soutien des collectivités publiques, notamment en matière de réalisation d’infrastructures, mais qui s’avère de plus en plus rare en période de tension budgétaire

  • un bon équilibre d’attractions pour tous les publics et toutes les conditions météo (intérieur/extérieur) ainsi qu’une disponibilité des fabricants pour les livrer (délais pouvant aller jusqu’à deux ans pour les attractions les plus complexes.

  • plusieurs années de rodage (fonctionnement des équipes, développement du volet paysager,…) soumises aux aléas de fréquentation, de météo et d’actualité (aspects sécuritaires notamment)…

  • nous ajoutons à cette liste, les risques liés à des mesures sanitaires imposées par les pouvoirs publics, qui pèsent énormément sur la rentabilité des parcs et sur leur possibilité de réinvestir pour se renouveler face à une concurrence de plus en plus nombreuse ( Le SNELAC compte plus de 250 sites adhérents).

  • une clientèle ! Et ce dans un marché qui, s’il n’est pas non plus à saturation, est tout de même bien occupé de sites de loisirs nombreux, variés et qui constituent autant de points de références pour des visiteurs exigeants.

Toutes ces conditions impliquent nécessairement des délais de montage et de réalisation très long pouvant remettre en cause les hypothèses initiales de conception et d’étude de marché. »

Pour en savoir plus :

FAUT-IL ENCORE CONSTRUIRE DE NOUVEAUX PARCS D’ATTRACTIONS EN FRANCE ?

 

SPECTACLE AU PALACE DE CUISERY – 23 JANVIER 17H00


Après avoir bourlingué dans tous les coins de la planète, ce qui n’est pas si simple, puisque rappelons-le, la terre est ronde, nos cinq hôtesses de l’air reprennent du service. De New York à Kuala Lumpur, de Venarey-Les-Languedoc à Johannesburg, elles continuent de voyager mais en toute propreté.

Fini les boeing 747, les premières classes ou les charters pas cher.
Les cinq filles de l’air montent leur agence de voyage. Nouvelle fragrance, nouvelles vacances, le tout sans essence.

Les 5 poétesses sont là pour vous, du bio, du vivant, du vrai, du garanti sans phtalates ni parabène. Une gamme de voyage à petit prix pour amateurs de grandes sensations.

Fini le gasoil, bonjour les étoiles !

RENCONTRE ENTRE TOURNUGEOIS VIVANT ET DES ELEVES DU LYCÉE AGRICOLE DE FONTAINES

  • A l’origine de la rencontre, le film « Douce France »

Un groupe d’une quinzaine d’élèves du Lycée agricole de Fontaines inscrit en option aménagement du territoire, accompagné par leur enseignante Elisa Gourlier, a souhaité rencontrer des membres de l’équipe de Tournugeois Vivant pour mieux comprendre ses objectifs et ses activités dans le secteur du Tournugeois et pour évoquer plus spécifiquement le projet de parc de loisirs Eclat sur la zone Nord de Tournus.

L’’idée de cette rencontre, qui a eu lieu à Tournus dans les locaux du Galpon, est venue à la suite de la projection du film « Douce France » de Geoffrey Couanon, qui présente la démarche d’enquête menée par un groupe d’élèves à propos de la création dans le « Triangle de Gonesse » , en région parisienne, d’un immense centre commercial et de loisirs appelé « Europa City ».

Ce projet gigantesque à 3 milliards d’euros devait être réalisé sur des terres agricoles où sont cultivés aujourd’hui des céréales et des produits du maraîchage.

Le film raconte comment un groupe d’élèves enquête sur le projet dans le but de mieux connaître les données du problème et les positions respectives des principaux acteurs.

IMAGE DU FILM « DOUCE FRANCE »

  • Les élèves mènent l’enquête sur le projet de parc historique « Eclat » à Tournus

Les jeunes du lycée de Fontaines ont souhaité à leur tour mener une enquête sur le projet de parc historique ECLAT que le département souhaite implanter sur 14 ha situés dans la zone Nord de Tournus, zone occupée à l’heure actuelle pour une bonne part, par des terres agricoles.

Ils ont programmé des rencontres avec des élus, des associations, des agriculteurs, des citoyens afin d’enquêter sur ce projet. L’objectif est d’arriver à mieux comprendre les enjeux de ce parc et ses conséquences sur l’avenir du territoire et de ses habitants.

Par le biais de ses deux représentants, Tournugeois Vivant a illustré sa démarche à travers deux actions clés :

  • dans une première période (2016 – 2018), le combat mené contre l’implantation en Zone Nord de Tournus d’un supermarché Leclerc et d’une zone commerciale de grande ampleur sur la Zone Nord de Tournus. Combat victorieux puisque sous la pression de Tournugeois Vivant et face à une attitude  totalement fermée du maire, une partie des conseillers municipaux de la majorité a démissionné. De nouvelles élections municipales ont alors été organisées à Tournus, une nouvelle majorité a été élue et le projet Leclerc a été abandonné sine die.

  • dans une seconde période (2018 – 2022), la nouvelle équipe de Tournugeois Vivant s’est lancée dans un projet intitulé « Alimentation saine pour tous sur le territoire du Tournugeois ». Ce projet s’est accompagné d’un programme de recherche-action sur la démocratie alimentaire (POPSU) initié par le Ministère de la Transition Ecologique et le Ministère des Collectivités Territoriales. Il a été conduit localement en partenariat avec la ville de Tournus, l’association Economie-Solidarité-Partage et une équipe de chercheurs de la Maison des Sciences de l’Homme de Dijon. Un des éléments clés de ce projet est la non artificialisation des terres agricoles, la relocalisation de la production agricole et le respect de l’environnement. Pour ces raisons principalement, Tournugeois Vivant s’oppose au projet de Parc de Loisirs Eclat qui doit être implanté dans la zone Nord de Tournus, sur sur 14 ha dont une grande part sur des terres agricoles.

Site éventuel d'Eclat avec parking à gauche de la voie ferrée; document non officiel

Les élèves ont ensuite posé des questions pour éclaircir les raisons de la position de Tournugeois Vivant concernant le projet Eclat.

Ils ont eu ensuite un entretien avec le maire de Tournus, Bertrand Veau.