Archives mensuelles : août 2022
ECOLOGIE : Rencontres des nouvelles pensées de l’écologie le 21 et 22 octobre au Collège européen de Cluny.
À l’initiative de : Aline Archimbaud, ancienne sénatrice, Jean Luc Delpeuch, président de la communauté de communes du Clunisois, Marie Fauvet, maire de Cluny, Claire Mallard, présidente du groupe écologiste au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, Michel Maya, maire de Tramayes, Patrick Monin, maire d’Azé.
Des rencontres pourquoi ?
L’urgence écologique et climatique est désormais perçue comme une priorité dans les opinions publiques des sociétés occidentales et de la société française en particulier. En témoignent la puissance des mouvements et des actions de la jeunesse, les innovations et les alternatives qui émergent partout par exemple en matière d’énergie, d’agriculture, d’alimentation ou de bâti, l’accession d’écologistes aux exécutifs de collectivités grandes ou petites.
Pourtant, il reste encore du chemin à parcourir pour convaincre une majorité de nos concitoyens de s’inscrire dans un autre modèle de production, de consommation ou de mobilité. Pour que les grands opérateurs économiques adoptent une autre logique de calcul. Pour que l’État et les pouvoirs publics changent leurs priorités
- Aux difficultés inhérentes à l’ampleur des transformations nécessaires, notamment pour les parties les plus pauvres de la population, s’ajoutent un contexte géopolitique menaçant pour la paix et l’émergence, en France comme ailleurs, de récits passéistes, xénophobes et de repli qui prétendent répondre aux impasses et aux crises des sociétés contemporaines.
Dans les années qui viennent, l’écologie s’imposera comme solution et comme alternative d’abord si elle fait des propositions et des réalisations concrètes qui font la preuve de leur pertinence et de leur efficacité sur le court, le moyen et le long terme.
Elle s’imposera aussi par sa façon de faire, par sa capacité à impliquer les habitants, à inventer avec eux de nouvelles formes d’engagement civiques et politiques.
Donner envie d’un monde meilleur, plus collectif et plus heureux
Mais, dans le contexte de l’urgence et des crises, il lui faudra parler au plus grand nombre. Et pour cela, clarifier ses récits, ses discours, ses visions de l’avenir, ses imaginaires et ses mots. Pas seulement annoncer des catastrophes ou les lendemains du pire : donner du sens, indiquer une direction, donner envie d’un monde meilleur, plus collectif et plus heureux.
Il lui appartiendra d’incarner l’espoir par les deux bouts : porter la très grande radicalité des ruptures indispensables, tout en s’assurant des alliances et des majorités incontournables pour agir.
En proposant ces Rencontres autour des nouvelles pensées de l’écologie, nous voulons prendre une part, à notre échelle, de l’élaboration d’un socle commun pour ces récits ou ces discours.
Quel contenu pour ces rencontres ?
D’ores et déjà, des intellectuels, des chercheurs, des universitaires de toutes disciplines s’attachent et contribuent à l’enrichissement des pensées de l’écologie.
Au cœur de leurs contributions, autour d’une vision forte du terrestre, s’imaginent les nouveaux droits du vivant et de la nature, une nouvelle diplomatie des hommes et du sauvage. Se mène la critique des assignations et des dominations de genre dans la société. Elles et ils anticipent sur les fondements d’une nouvelle économie politique, du travail et du revenu. Elles et ils suggèrent une approche critique du progrès scientifique et technologique. Elles et ils approfondissent la contestation du capitalisme et du socialisme ayant réellement existé, en soumettant à une critique poussée toutes les formes de productivisme et par exemple l’extractivisme ou l’économie de plantation.
- À partir de là, leurs réflexions permettent de réagencer le rôle des uns et des autres dans la conduite de la vie sociale : quelle place pour le changement par la loi et celle par la responsabilité des individus et des groupes ? Dans les relations entre les personnes, quelle place pour le « prendre soin des autres » ? Quelles complémentarités entre le droit à vivre autrement et la réforme des institutions et des pratiques démocratiques ? Comment peuvent au fond se réarticuler l’individu, le collectif, l’État ?
Militants, intellectuelles, élues, chercheurs…
Aucune pensée ne nait spontanément d’en bas ni ne tombe toute faite d’en haut. Toute pensée s’enrichit de rencontres imprévues, inédites ou paradoxales.
Pendant trois jours, un vendredi, un samedi et un dimanche matin, nous invitons donc à débattre sans a priori ni préjugé de ces questions et de quelques autres, dans le prestigieux cadre du collège européen de Cluny :
- Une cinquantaine d’intellectuelles et intellectuels universitaires, penseuses et penseurs ou chercheuses et chercheurs de l’écologie venus de toute la France ;
- des militantes et militants, élues et élus engagés sur nos territoires sur des enjeux forts de la transition écologique ;
- des responsables d’administration et d’entreprises ;
- les habitantes et habitants qui ressentent un besoin d’écologie mais ne savent ni comment ni par quel chemin la découvrir ou la pratiquer selon leurs possibilités.
Nous les mettrons en situation de confronter leurs façons de voir l’avenir et d’agir, à travers une dizaine de tables rondes et d’ateliers participatifs, des rencontres de terrain. Avec comme entrées concrètes les modes de vie qu’interpelle la transition écologique et par exemple : la forêt et le loup, l’élevage, la viticulture, les abattoirs, l’automobile, l’énergie, l’usine, le territoire zéro chômeur, la maison avec jardin, la santé et le vieillissement, le tourisme et l’accueil de l’autre, la préservation des sols et des espaces, la pratique écolo de la démocratie.
Autour de la confrontation entre des intellectuels, des Gilets jaunes, les mouvements des quartiers, les rebellions contre le changement climatique et les puissants mouvements d’émancipation féministe et de genres, nous interrogerons la pertinence et la possibilité d’une pensée écologiste renouvelée, optimiste, à vocation universaliste, ouverte à la diversité des appartenances et à la prise en compte des formes multiples d’exploitation et de domination.
• Pour s’inscrire dès maintenant, c’est iciPROGRAMME
21 OCTOBRE MATIN
À partir de 9h15 : Accueil des participants et des intervenants
10 heures : ouverture des Rencontres. Accueil par Marie Fauvet, maire de Cluny. Présentation des rencontres par Claire Mallard au nom du collectif L’Instant d’après10h30/12h30 : Table-ronde d’ouverture : Quoi de neuf du côté des pensées de l’écologie ?
Présidence : Lucile Schmid (Vice-présidente de La Fabrique écologique)
- Catherine Larrère, : philosophe et professeure de philosophie Elle a participé en France à l’essor de la philosophie environnementale, notamment sur les sujets de la protection de la nature, de la prévention des risques et de la justice environne-mentale.
- Dominique Bourg : philosophe franco-suisse, professeur honoraire à l’université de Lausanne, spécialiste des questions environnementales. Il a présidé jusqu’en décembre 2018 le conseil scientifique de la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’homme.
- Patrice Maniglier : maître de conférences en philosophie et arts du spectacle à l’Université Paris Ouest-Nanterre . Il a publié fin 2021« Le philosophe, la terre et le virus, Bruno Latour expliqué par l’actualité » aux éditions « Les Liens qui Libèrent »
- Fabrice Flipo : Philosophe des sciences et techniques, professeur à Institut Mines- Ses recherches portent sur l’anthropologie de la modernité et de la globalisation, le développement durable, la décroissance Apres quinze livres, Il est l’auteur de La Numérisation du monde, un désastre écologique (L’Échappée, 2021).
À noter : Deux visios préparatoires sur le site de la Fabrique Ecologique :
- Marin Schaffner et Baptiste Lanaspeze : auteurs notamment de Pensées de l’écologie, animateurs de Wildproject, qui publie des auteurs majeurs de la philosophie environnementale. Ils lancent la prévente d’un livre atypique : Plurivers, écrit par 124 auteur·e·s du monde entier.
- Cécile Alduy ; université Stanford et Centre de recherches politiques de Sciences Po, elle analyse le discours des hommes et femmes politiques. Elle est membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès.
21 OCTOBRE APRÈS-MIDI : 4 ATELIERS
14h/15h30 — Atelier 1 Penser, sentir, agir avec la terre et le vivant
- Jean David Abel : Responsable du réseau Biodiversité, représentant de France Nature Environnement au CESE.
➢ Barbara Glowczewski ; CNRS, Ehess. Elle compare les formes d’affirmation des Aborigènes d’Australie avec celles de groupes en lutte pour la reconnaissance de droits, la justice sociale et environnementale. Voir Réveiller les esprits de la terre (Dehors, 2021) et l’ouvrage collectif Des énergies qui soignent en montagne limou-sine (Maiade).
➢ Béatrice Kremer-Cochet : naturaliste, agrégée de l’université, experte au Conseil scientifique régional du patrimoine naturel, vice-présidente de Forêts Sauvages, administratrice de l’Aspas, autrice de L’Europe réensauvagée : Vers un nouveau monde (Actes Sud, 2020).
➢ Antoine Chopot ; doctorant en philosophie de l’écologie politique, il travaille sur la place et le rôle des non-humains dans les luttes pour l’autonomie collective et sur les « Humanités environnementales ». Léna Balaud : ingénieure agronome, agri-cultrice et chercheuse indépendante en philosophie politique. Co-auteurs de Nous ne sommes pas seuls. Politique des soulèvements terrestres (Seuil, 2021).Atelier 2 : Écoféminisme et écologie politique
- Jeanne Burgart Goutal : professeure agrégée de philosophie et enseignante de yoga, elle mène depuis près de dix ans une recherche sur l’écoféminisme, mêlant approches théorique et vécue, à travers les livres et à la rencontre de personnes et collectifs qui tentent de donner corps aux idéaux écoféministes, de Paris au nord de l’Inde en passant par les Cévennes.
A noter : Visio préparatoire sur le site de La Fabrique Ecologique :- Geneviève Pruvost : sociologue du travail et du genre. Enseignement à l’EHESS sur l’ethnographie des alternatives, l’écoféminisme, l’ethnocomptabilité. Elle se consacre depuis dix ans à l’étude des alternatives écologiques et aux pratiques écoféministes. Membre du comité de rédaction de la revue Sociologie du travail.
16h/17h30 – Atelier 3 : Cultiver, élever, manger
- Damien Conaré : secrétaire général, Chaire Unesco Alimentations du monde Montpellier Sup Agro.
- Jacques Caplat : ingénieur agronome et docteur en anthropologie, cofondateur du Réseau Semences paysannes, président d’Ifoam-France (antenne française de la fédération internationale d’agriculture biologique). Auteur de plusieurs ouvrages aux éditions Actes Sud, dont Une agriculture qui répare la planète (avec Vandana Shiva et Andre Leu, 2021), Deux mains dans la terre (bande-dessinée, avec Laëtitia Rouxel, 2021) et (Re)devenir paysan (2022).
- Jocelyne Porcher : directrice de recherches à l’Inra. Ses recherches portent sur les relations de travail entre humains et animaux, sur les relations affectives entre éleveurs et animaux, sur la souffrance au travail, sur l’élevage et les productions animales, sur les évolutions contrastées de nos relations aux animaux.
18h/20h — Atelier 4 : Effondrement, catastrophes, résilience, prospérité : quel imaginaire écologiste de l’avenir ?
- Erwan Lecoeur : sociologue et politologue, spécialiste de l’écologie politique et de l’extrême droite.
- Antoine Chollet : chercheur au Centre d’histoire des idées politiques et des institutions de l’Université de Lausanne. Il a publié notamment avec Romain Felli Le catastrophisme écologique contre la démocratie ainsi que Défendre la démocratie directe (Presses polytechniques et universitaires romandes).
- Corinne Morel Darleux : autrice, essayiste, chroniqueuse et militante éco-socialiste française. Auteur de Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, membre du conseil d’administration de la Fondation Danielle Mitterrand – France Libertés, sociétaire de la coopérative L’Atelier Paysan.
- Jean-Baptiste Fressoz : ancien élève de l’École normale supérieure Paris-Saclay, auteur d’une thèse en histoire. Il est chargé de recherche au CNRS, membre statutaire du Centre de recherches historiques (EHESS). Ses recherches portent sur l’histoire environnementale, l’histoire des savoirs climatiques, sur l’Anthropocène. Il tient une chronique mensuelle dans Le Monde.
20h apéro avec des viticulteurs bios du mâconnais
SAMEDI 22 OCTOBRE MATIN : 7 ATELIERS
9h/10h30 – Atelier 5 : Le souci des autres : être attentif, le « care »
- Pascale Molinier : professeure de psychologie sociale à la Sorbonne Paris Nord. Ses thèmes de recherches sont la psychodynamique du travail, la psychothérapie institutionnelle, les formes de subjectivation en lien avec la division sexuée du travail. Avec Patricia Paperman et Sandra Laugier, elle est l’auteure de plusieurs ouvrages sur l’éthique et le travail de care.
- Mélanie Popoff : médecin spécialiste en médecine physique et de réadaptation (D.I.U. de médecine environnementale), elle est cofondatrice de l’.Alliance Santé Planétaire
- Melody Nicoud : architecte et présidente de l’association Santérittoire. En tant qu’architecte, elle s’applique à concevoir des lieux de vie favorables aux vivants, c’est à dire à la santé des humains et à la santé de la biodiversité.
À noter : Visio préparatoire sur le site de la Fabrique écologique :
- Jean-Philippe Pierron : agrégé et docteur en philosophie. Il enseigne à l’Université de Bourgogne. Il est l’auteur de Prendre soin de la nature et des humains. Médecine, travail et environnement (Les Belles Lettres, 2019), de Les valeurs du soin, Enjeux éthiques, économiques et politiques (Seli Arslan, 2018).
Atelier 6 : Marché, capital, propriété, biens communs
- Hélène Tordjman : économiste, maîtresse de conférences-HDR à l’université Sorbonne Paris-Nord et membre du Centre de recherche en économie de Paris Nord (CEPN, UMR-CNRS 7234). Elle est l’auteure de La croissance verte contre la nature. Critique de l’écologie marchande (La Découverte, 2021).
- Mireille Bruyère : maîtresse de conférences en Sciences économiques à l’universi-té de Toulouse. Chercheuse au Centre de recherche et d’études Travail organisa-tion pouvoir du CNRS. Membre des Économistes atterrés, du Conseil scientifique d’Attac. Ses travaux concernent l’emploi et le travail, l’économie sociale et les limites écologiques et sociales de la croissance. Elle a fondé le master psychanalyse, philosophie et économie politique du sujet à Toulouse.
Atelier 7 : Apprendre, transmettre, coopérer
- Philippe Meirieu : chercheur, essayiste spécialiste des sciences de l’éducation et de la pédagogie, professeur en Sciences de l’éducation à l’université Lumière-Lyon 2 , il a mené de nombreuses recherches, en particulier sur la différenciation pédagogique et la philosophie de l’éducation.
- Sylvain Wagnon est agrégé et docteur en Histoire. Professeur des universités en Sciences de l’éducation, il dirige le Cedrhe (centre d’étude, de documentation et de recherche en histoire de l’éducation) et enseigne à la Faculté d’éducation de l’Université de Montpellier.
- Marie Jacqué : sociologue à l’Université d’Aix-Marseille, laboratoire Population environnement développement. Recherches en sociologie de l’environnement : Contestations environnementales et mouvements sociaux, gestion des ressources en région méditerranéenne, savoirs environnementaux et éducation, transformations des mondes agricoles et enjeux environnementaux.
- Aurore Grandin : doctorante en Sciences cognitives à l’École normale supérieure, au sein du Laboratoire de neurosciences cognitives et computationnelles. Ses recherches portent sur l’apport de la psychologie dans la lutte contre le changement climatique.
Atelier 8 : L’écologie décoloniale au cœur de l’action contre toutes les dominations
- Marcellin Nadeau : député de la Martinique. Ancien conseiller départemental et maire du Prêcheur, il agit depuis toujours pour une Martinique souveraine et écologique ; à ce titre il a été de tous les combats contre l’économie de plantation, le scandale du chlordécone, les pollutions de l’eau, de l’air des sols et de l’océan, pour la vitalité du créole et des cultures caribéennes.
11h/12h30 — Atelier 9 : Réponses aux violences
- Sebastian Roché : politologue français spécialisé en criminologie, docteur en Sciences politiques, directeur de recherche au CNRS au laboratoire Pacte. Ses travaux portent sur les questions de délinquance et d’insécurité, puis sur les politiques judiciaires et policières comparées ainsi que sur la gouvernance de la police et les réformes du secteur de la sécurité
- Annie Le Fur : formatrice en régulation non-violente des conflits à l’IFMAN (Institut de formation du Mouvement pour une alternative non-violente).
Atelier 10 : L’écologie, un choc démocratique ?
- Yves Sintomer : politologue français, ses travaux portent sur la théorie politique chez Jürgen Habermas, sur l’histoire des procédures de démocratie participative et de démocratie délibérative de la Grèce antique jusqu’à nos jours, et sur la démocratie participative en action, en Europe et au-delà, à l’époque contemporaine (tirages au sort, jurys citoyens, budgets participatifs, conseils de quartier, etc.).
- Marie-Hélène Bacqué : sociologue-urbaniste, elle est professeure à l’université Paris Ouest, Nanterre-la Défense et chercheure au Mosaïques-LAVUE.
Atelier 11 : Doit-on reconnaitre des droits à la nature ?
- Marine Calmet : juriste, présidente de l’Ong Wild Legal, école et incubateur pour les prochains procès en défense des droits de la nature. Elle a été porte-parole du collectif Or de questions, opposé au projet Montagne d’or. Auteure de Devenir gardien de la nature (Tana, 2021).
SAMEDI 22 OCTOBRE APRÈS MIDI : 4 ATELIERS
14h/ 15h30 — Atelier 12 : Invitation à la sobriété
- Stephen Kerckhove : délégué général d’Agir pour l’Environnement. il mène des campagnes de mobilisation citoyenne ciblant les responsables politiques et déci-deurs économiques, alliant happening et lobbying plus institutionnel. Dernier ou-vrage paru : Le meilleur des E-mondes (Rue de l’échiquier , 2022).
- Bruno Villalba : professeur de Science politique à Paris-Saclay/AgroParisTech. Auteur de nombreux ouvrages dont Sobriété énergétique. Contrainte matérielle, équité sociale et perspectives institutionnelles (Quæ, 2018), Les collapsologues et leurs ennemis (Le Pommier, 2021), L’écologie politique en France (La Découverte, 2022).
- Sylvie Landriève : directrice du Forum Vies mobiles, coautrice de l’ouvrage collectif Pour en finir avec la vitesse (2021).
– Valerie Guillard : professeur à l’université Paris-Dauphine. Ses recherches portent sur la psychologie du consommateur et sur les pratiques des consommateurs. Auteure notamment de Boulimie d’objets, l’Etre et l’Avoir dans nos sociétés (de Boeck, 2014) et de Comment consommer avec sobriété ? Vers une vie mieux remplie (de Boeck, 2021).Atelier 13 : Travail, activité, revenu
- Antonella Corsani : économiste et sociologue à l’Institut de Sciences sociales du travail de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Membre de la revue Ecorev, revue critique d’écologie politique. En 2021, est paru le numéro 51 qu’elle a co-dirigé et qui a pour titre « Expérimentations Ecosophiques ». Dernier ouvrage paru : Chemins de la liberté. Le travail entre hétéronomie et autonomie (Croquant, 2020).
- Édouard Martin ; ancien syndicaliste sidérurgiste, ancien député européen, président de l’association Bridge.
- Yann Moulier-Boutang : économiste et essayiste, ancien enseignant à l’École normale supérieure, à l’Institut d’études politiques de Paris, et à l’Université de technologie de Compiègne. Il a été International Adjunct Professor au centre Fernand-Braudel de l’Université d’État de New York à Binghamton.
- Guillaume Allègre : économiste à l’OFCE, centre de recherche en économie de Sciences-Po, spécialiste des questions de protection sociale et de fiscalité. Co-auteur de Pour ou contre le revenu universel ?
15h45/17h15 — Atelier 14 : L’écologie est-elle sans frontières ?
- Philippe Lamberts : coprésident du groupe des Verts Ale au Parlement européen
- Chloé Ridel : haut fonctionnaire et militante, présidente de l’association Mieux Voter. Elle est directrice adjointe de l’Institut Rousseau et chargée des questions européennes au sein du conseil scientifique de l’institut. Elle est porte-parole de la campagne Un emploi vert pour tous !
- Françoise Diehlmann : militante écologiste, membre de L’Olivier, germaniste.
À noter : visio préparatoire sur le site de La Fabrique Ecologique : Tudi Kernalegenn : (Bretagne Culture Diversité) Institut de sciences politiques Louvain-Europe (Belgique). Ses travaux interrogent les processus de territorialisation du politique et se focalisent sur les nationalismes, les migrations et l’écologie.
Atelier 15 Le salut par les sciences et la technique ? (à partir de l’énergie)- François Jarrige : maître de conférences en Histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne. Ses travaux explorent l’histoire des techniques et de l’industrialisation à l’aune des enjeux sociaux et écologiques.
17h45/19h45 : Table ronde finale : Désertion, rébellion, alternatives, désobéissances
Institutions : Écologies et politiques Présidence : Giraud Guibert (président de La Fabrique Écologique)
- Lola : Extinction Rébellion
- Stacy Algrain : étudiante à Sciences-Po Paris, Fondatrice de Penser l’après.
- Marie Pochon : députée Nupes, secrétaire générale de Notre affaire à tous.
- Priscillia Ludosky : une des initiatrices et figure du mouvement des Gilets jaunes. Responsable communication de l’association Démocratie ouverte.
- Magali Payen : après des études à l’ESCP et à HEC, elle s’est orientée vers la production cinématographique et travaille notamment à Canal Présidente de MP Productions. Elle est youtubeuse, initiatrice du mouvement #onestprêt.
- Nikolaj Schultz : doctorant à l’Université de Copenhague, co-auteur avec Bruno Latour de Mémo sur la nouvelle classe écologique.
19h45/20h : Conclusion et suites des deux journées
Hervé Kempf, rédacteur en chef de Reporterre.20h — Buffet convivial pris en commun
21h — Projection du dernier film de Marie-Monique Robin
en présence de l’autrice.