Archives mensuelles : avril 2021

VICTOIRE POUR SOPHIE, EPICIÈRE AMBULANTE, ET POUR TOUS CEUX QUI SE SONT MOBILISÉS !

Un outil de travail à bout de souffle

Lorsque Sophie s’est trouvée dans l’obligation de changer le camion épicerie avec lequel elle effectue chaque semaine ses tournées dans plus de 20 villages du tournugeois et du clunisois, elle n’imaginait pas qu’elle pas qu’elle aurait à franchir autant d’obstacles pour réunir les fonds nécessaires à cette acquisition.

Difficultés avec la banque

Au début, la banque a refusé son dossier de financement. L’ancien camion étant à bout de souffle, Sophie se voyait prochainement obligée d’arrêter son activité. Ce qui allait poser un vrai problème pour ses quelques 220 clients , dont la plupart sont des personnes âgées.

La mobilisation de tous pour que ce projet réussisse

Il fallait donc trouver d’autres solutions pour financer l’achat d’un nouveau camion-magasin.

Les mairies n’ont pas la possibilité d’attribuer des subventions à des entreprises privées.

Pour bénéficier d’une subvention de la Communauté de communes, il faut que le siège de l’entreprise soit situé sur le territoire de la comcom. Ce n’est pas le territoire de l’exercice de l’activité mobile qui est pris en compte.

Enfin pour bénéficier des mesures du plan de relance, il fallait attendre quelques temps.

C’est à ce moment là qu’ont commencé à se mobiliser non seulement les clients de Sophie, les membres de sa famille, les amis, mais aussi des producteurs locaux,  des citoyens ne résidant pas sur le territoire, des associations locales… pour participer dans un élan formidable

– à une campagne de financement participatif sur le site Coccigo, – à des dons manuels,

– à une campagne de financement de la Cagnotte solidaire…

Ensuite, d’autres fonds ont pu être réunis grâce à la Chambre de commerce de Saône-et-Loire et à la Communauté de Communes du Mâconnais-Tournugeois.

Et finalement, la banque a prêté à Sophie le reste des fonds dont elle avait besoin. Tout cela a duré plusieurs mois, en passant par des hauts et des bas. Sophie a tenu bon, elle a mené de pair son activité quotidienne et ses recherches de financement. Ce qui n’a pas été une mince affaire.

Un camion tout neuf !

Le nouveau camion magasin de Sophie

Les rayons d’épicerie sèche

Les vitrines en attente des produits frais locaux

Un élan de solidarité qui a permis de contourner tous les obstacles

Ce projet n’aurait jamais réussi sans ce mouvement, cette capacité d’agir des habitants de nos villages qui ont voulu témoigner à Sophie toute leur reconnaissance pour les services qu’elle rend depuis des années, et qui vont bien au delà d’une vente de produits alimentaires, pour son sourire et sa bonne humeur légendaires. A travers cet action de solidarité ils ont aussi affirmé la nécessité de faire vivre leur village tout au long de l’année, et encore plus en période de confinement.

Sophie a tenu à écrire à l’arrière de son nouveau camion les prénoms de ceux qui ont participé à la campagne de financement en ligne

Tournugeois Vivant se réjouit de la réussite de ce projet qui va dans le sens d’une dynamisation de nos villages et d’une alimentation à base de produits locaux de qualité.

Après avoir soutenu le projet de Sophie, notre association soutient un autre projet de création d’épicerie mobile, celui de Laetitia, dont nous vous avons déjà parlé.

DEMOCRATIE ALIMENTAIRE : POUR UNE MEILLEURE SANTE ÉCONOMIQUE, SOCIALE, ENVIRONNEMENTALE ET HUMAINE

Manger mieux

Dessiner un avenir alimentaire commun demande d’imaginer des formes de coopération plus équitables et de nouvelles solidarités au sein des territoires. En sortant la bonne alimentation, bio, locale et de saison, des seuls réfectoires collectifs, les autorités publiques et la société civile ont une nouvelle carte à jouer et de quoi travailler main dans la main. Tout le monde est d’accord : les citoyens veulent manger mieux, les agriculteurs veulent vivre de leur métier, les collectivités disposent plus que jamais de leviers de décision et d’action. 

Le principal frein, au final, est à rechercher plus dans les têtes que dans les moyens. Inventer les bases d’un nouveau contrat social « par et pour l’alimentation », instaurer une démocratie alimentaire qui vise une meilleure santé économique, sociale, environnementale et humaine, cela passe par des actions nouvelles, faciles et pas forcément coûteuses à mettre en place. Pour le bien de l’assiette, pour une meilleure santé des territoires, et pour un meilleur climat.

Extrait de : Tribune Démocratie alimentaire – Le Monde 9.06.2020

UN VIDEO REMARQUABLE SUR LA CHAINE ARTE : les défis d’une autre agriculture

Comment réinventer une agriculture alternative au modèle industriel ? Éléments de réponse recueillis auprès d’agriculteurs en France et en Allemagne.

S’il a eu le mérite d’assurer la sécurité alimentaire et de faire chuter les prix des denrées, le système agro-industriel, fruit d’une révolution engagée au cours du XXe siècle, semble aujourd’hui à bout de souffle. Infertilité croissante des sols, pollution des eaux aux nitrates, maladies liées aux pesticides, disparition des insectes et d’innombrables espèces animales… Pour les défenseurs de l’environnement et pour la communauté scientifique – mais aussi pour une bonne partie du monde paysan –, il est urgent de changer de cap pour sortir de l’impasse, en s’engageant pour une agriculture durable et respectueuse de l’environnement.

Mais par quels moyens ?

Un passage au « tout-biologique » est-il possible ?

Faut-il réformer les règles de l’agriculture conventionnelle ?

Quel avenir pour la permaculture, modèle écologique au rendement remarquable ?

Les réalisateurs de ce documentaire ont accompagné une année durant des paysans en quête de solutions alternatives en France et en Allemagne, pour tenter de répondre à ces questions essentielles. Les défis d’une autre agriculture aborde également le rôle capital du politique et de l’Union européenne en particulier – sans oublier les comportements des consommateurs – dans ce changement de paradigme.

Réalisation : Tatjana Mischke, Caroline Nokel

Pays : Allemagne

Année : 2018

https://www.arte.tv/fr/videos/079393-000-A/les-defis-d-une-autre-agriculture/

TOURNUGEOIS VIVANT SOUTIENT LE PROJET D’EPICERIE MOBILE DE LAETITIA

 

Tournugeois Vivant encourage les initiatives qui concourent à une plus grande démocratie alimentaire sur notre territoire.

Parmi ces initiatives très concrètes nous avons soutenu le projet de Sophie qui avait besoin de renouveler son outil de travail. Ce projet a abouti grâce à une très forte participation citoyenne et associative locale et au concours de divers organismes et institutions ainsi que de la communauté de communes Mâconnais-Tournugeois.

Sophie a réceptionné son nouveau camion cette semaine. Ce sont plus de 220 personnes et/ou familles qui vont continuer à bénéficier de ses services  dans plus de 20 villages de notre territoire.

Aujourd’hui, nous soutenons le projet de création d’une épicerie mobile de Laetitia BAYCHELIER, basée à Gigny-sur-Saône.

– Le projet

Laetitia projette de proposer ses services d’épicerie mobile dans 17 villages situés aux alentours de Gigny-sur-Saône.

Il s’agit de :

– Ormes (477 hbts)

– St Vincent-en-Bresse (573 hbts)

– St André-en-Bresse (98 hbts)

– Simandre (1728 hbts)

– Gigny-sur-Saône (528 hbts)

– St-Cyr (729 hbts)

– Beaumont-sur-Grosne (347 hbts)

– Laives ( 1020 hbts)

– Montceaux-Ragny (31 hbts)

– Jugy (322 hbts)

– Boyer (719 hbts)

– Vers (231 hbts)

– Savigny-sur-Seille (423 hbts)

– Loisy (651 hbts)

– Huilly-sur-Seille (334 hbts)

– Marnay (558 hbts)

– Lalheue (295 hbts)

Les personnes bénéficiaires des services de « l’Epicerie d’Antan » de Laetitia seront principalement des personnes ayant des difficultés pour se déplacer et des personnes âgées. 

En moyenne, la population de ces villages ayant plus de 60 ans varie entre 20 et 30%. Il est estimé dans un premier temps à + ou – 200 personnes. Ce qui est loin d’être négligeable du simple point de vue de la démocratie alimentaire à laquelle TV est très attaché.

– Les + apportés par Laetitia

« Au son de mon klaxon, vous aurez la possibilité de vous approvisionner en produits alimentaires frais, de saison et locaux provenant de petits producteurs situés à +/- 80km de mon local. Une gamme assez large de produits sera proposée : des fruits et légumes, de la fromagerie, de la crémerie, de la viande, de la charcuterie et de l’épicerie.

Faire revenir cet ancien mode de distribution qui nous rappelle l’époque de nos grands-parents. Maintenir une autonomie de consommation pour les personnes à mobilité réduite est une valeur à laquelle je tiens. C’est l’occasion pour « l’Épicerie d’Antan » de créer et maintenir du lien social en rendant un vrai service aux personnes ayant des difficultés à se déplacer et recevant peu de visites.

Une autre valeur importante sillonnera également les routes à bord de mon épicerie itinérante : Développer les circuits courts et locaux pour limiter l’empreinte carbone de notre alimentation et soutenir les petits producteurs. »

– Le besoin urgent

Pour réaliser son projet, l’une des difficultés que rencontre présentement Laetitia est de trouver un véhicule d’occasion à un prix acceptable. Le marché est très tendu, il y a peu d’offres et celles qui paraissent trouvent très vite des acquéreurs.

Or, l’un des organismes contacté par Laetitia dans le cadre de son projet de financement estime que pour fournir sa garantie financière, le prix du camion devrait se situer aux alentours de 20 000€. Ce qui nécessite un apport en fonds propres plus important que prévu.

Le projet a bénéficié d’un financement participatif sur la plateforme Mimosa qui a réuni la somme de 2 150 €.

Pour Laetitia, aujourd’hui, il est indispensable de trouver des fonds supplémentaires sous forme de dons ou de subventions pour un montant se situant dans une fourchette de 2 000 à 4 000 €.

C’est alors seulement qu’elle pourra répondre très vite à une offre de camion d’occasion et emporter le morceau.

C’est par des projets concrets comme celui-là que nous ferons progresser la démocratie alimentaire et la production alimentaire locale de qualité sur notre territoire.

Vous pouvez nous contacter directement par e-mail à l’adresse suivante : tournugeoisvivant@gmail.com.

Vous pouvez également nous adresser un courrier à notre adresse postale : Tournugeois Vivant, 1 rue du château, Dulphey, 71240 MANCEY.

Si vous souhaitez soutenir financièrement, ce projet merci d’adresser un chèque à l’ordre de Tournugeois Vivant avec la mention « L’épicerie d’antan ». Nous vous adresserons un reçu en retour (*). Vous pourrez également effectuer un virement. Nous vous adresserons un RIB sur demande, via notre messagerie.

Vous serez informé(e) du suivi du projet, via notre site Internet ou notre messagerie.

D’avance merci pour votre geste de solidarité.

* Ce don ne bénéficie pas d’une réduction fiscale

COMMUNIQUE DE TOURNUGEOIS VIVANT APRÈS L’AG DU 20 MARS 2021 SUR LE PROJET ECLAT

Le positionnement de TV sur le projet de parc historique Eclat à Tournus a fait l’objet d’un débat suivi d’un vote lors de l’AG annuelle qui s’est tenue à Tournus le 20 mars 2021.

Tournugeois Vivant partage les arguments du Collectif Pasdeclat justifiant son opposition au projet de parc historique à Tournus et réaffirme les points suivants :

  1. Ce projet n’a fait l’objet d’aucune information de la population depuis sa date de lancement en septembre 2019. Cela ne correspond pas à l’idée que nous nous faisons de la démocratie et de la participation des citoyens aux décisions. Nous demandons une information régulière de la population sur ce projet ainsi que l’organisation de débats publics.

  2. Le projet de parc historique Eclat, venu d’en haut et porté par des équipes extérieures à la région, ne répond pas aux besoins « réels » des habitants de Tournus et du Tournugeois, aussi bien en matière de tourisme, d’équipement des zones rurales, de culture et de patrimoine, d’environnement, de maintien de la biodiversité que de développement économique. Cela ressort des réponses apportées par nos adhérents au questionnaire qui leur a été adressé avant l’AG.

  3. Fidèle à ses valeurs et à ses statuts, Tournugeois Vivant veut être force de proposition avec les habitants, les associations locales, les acteurs locaux et les élus. Notre association souhaite vivement participer à la co-construction de projets alternatifs répondant aux attentes de la population et anticipant les évolutions sociétales et climatiques, sur l’ensemble du territoire du Tournugeois. Ces projets privilégieront nos atouts locaux autour de notre gastronomie, de notre agriculture paysanne, de nos paysages, de notre richesse culturelle, du tourisme vert, de notre artisanat et de nos savoirs faire. Des groupes de travail citoyens sont à constituer rapidement sur des thèmes ciblés, comme cela a été le cas avec les chantiers citoyens dans la phase préparatoire aux élections municipales de Tournus, en octobre 2017.

  4. Enfin, notre association souhaite être associée, comme cela est le cas avec la Communauté de Communes entre Saône et Grosne, aux travaux du Plan Local d’Urbanisme intercommunal du Mâconnais-Tournugeois qui seront déterminants pour la qualification des zones du territoire (zones agricoles, zones à urbaniser etc.) pendant les 15 années à venir.

POUR ACCEDER AUX RESULTATS DES QUESTIONNAIRES AUX ADHERENTS : CLIQUEZ CI-APRÈS SUR :

RESULTATS DES QUESTIONNAIRES SUGGESTIONS_compressed

 

PROJETS ALIMENTAIRES TERRITORIAUX : C’EST QUOI EXACTEMENT ?

UN « PAT » : C’EST QUOI ?

Les projets alimentaires territoriaux (PAT) ont pour objectif de relocaliser l’agriculture et l’alimentation dans les territoires en soutenant l’installation d’agriculteurs, les circuits courts ou les produits locaux dans les cantines.

Issus de la Loi d’avenir pour l’agriculture qui encourage leur développement depuis 2014, ils sont élaborés de manière collective à l’initiative des acteurs d’un territoire (collectivités, entreprises agricoles et agroalimentaires, artisans, citoyens etc.).

LE PLAN FRANCE RELANCE ET LES PAT

Le plan France Relance consacre des moyens importants pour les Plans Alimentaires Territoriaux : près de 80 millions d’euros pour soutenir non seulement des projets existants (77 M€) mais également des projets émergents (3 M€ qui s’ajoutent aux crédits du Programme National pour l’Alimentation).  

L’appel à projets lancé en décembre 2020 pour le développement de nouveaux PAT a suscité un fort engouement :

65 dossiers viennent d’être retenus à l’issue de l’examen du premier volet de candidatures, pour un montant global de subvention d’un peu plus de 5,3 M€. Ces nouveaux projets concernent des territoires de 48 départements.

Parmi ces départements, 15 ne disposaient pas jusqu’ici de PAT. Cette nouvelle vague permet ainsi à 80% des départements d’avoir au moins un PAT accompagné par l’État sur leur territoire.

Les objectifs poursuivis par les PAT répondent aux spécificités de chacun des territoires. Par exemple :

  • Le PAT de la communauté de communes Cœur de Beauce et Pays Dunois (Eure-et-Loir) a construit son projet autour de la valorisation des circuits courts, de la création de points de vente collectifs, du travail avec des associations sur la précarité alimentaire et de l’intégration de produits locaux en restauration collective.
  • Le PAT de la commune de Bréhat (Côtes d’Armor) contribuera à relocaliser la production agricole et à augmenter l’autonomie alimentaire de l’île via l’installation de nouveaux producteurs, le développement de l’éco-tourisme valorisant le patrimoine alimentaire de l’île, une nouvelle approche foncière (en partenariat avec la SAFER et des réseaux associatifs).
  • Le PAT de la communauté de communes Arbois-Poligny-Salins « Cœur du Jura » a pour premier objectif d’installer de nouveaux agriculteurs en diversification, ainsi que de structurer de nouvelles filières autour d’équipements de transformation et de distribution, au service d’une stratégie de valorisation globale du territoire.
  • Le PAT de la commune de Cilaos (La Réunion) permettra de lutter contre la précarité alimentaire et de développer la production locale dans cette zone géographique enclavée : création d’une ferme pilote destinée tant à alimenter la restauration scolaire qu’être un lieu d’expérimentation agronomique, de formation des agriculteurs et de sensibilisation des scolaires. La création d’une « Maison des terroirs » abritant un atelier de transformation agro-alimentaire et une tuerie de volailles mises à disposition des agriculteurs favorisera la transformation locale.
  • Le PAT du pôle d’équilibre territorial et rural « Cœur Entre-deux-Mers » (Gironde) favorisera l’installation de nouveaux producteurs alimentaires, le développement de circuits courts, les jardins partagés et la valorisation des productions locales via la restauration collective ou à travers la démarche « Défi Foyers à Alimentation Positive ».
  • Le PAT de La Roche-sur-Yon Agglomération (Vendée) veut fédérer les acteurs du territoire autour d’actions de sensibilisation (ferme pédagogique partenaire), le développement de circuits courts (SCIC partenaire), le soutien des épiceries solidaires, le développement des jardins comestibles par une collaboration avec les maisons de quartiers. L’accompagnement déjà important de la restauration collective sera poursuivi en s’appuyant notamment sur « Les Ateliers Yonnais », légumerie qui travaille aujourd’hui avec plus de 120 restaurants collectifs.
  • Le PAT de la Communauté d’agglomération Mont Saint-Michel-Normandie (Manche) mettra l’accent sur la préservation du paysage et l’agro-écologie (maintien des haies, limitation de l’agrandissement des parcelles), la promotion des circuits courts (guide des producteurs, produits locaux dans la restauration commerciale…) et la valorisation du patrimoine (architectural, culturel, culinaire) du territoire.
  • Le PAT porté par le conseil départemental des Alpes-Maritimes favorisera l’installation d’agriculteurs en agriculture biologique ou labellisés HVE (haute valeur environnementale). Il développera l’activité de la plate-forme « 06 à Table ! » (produits locaux en restauration collective) et visera à améliorer les actions de lutte contre le gaspillage alimentaire et la formation des personnels dans les collèges notamment.
  •  Dans la continuité des innovations engagées sur son territoire (nouvelles formes de distribution en faveur des habitants, agriculture urbaine, lutte contre le gaspillage alimentaire), le PAT de Saint-Etienne Métropole (Loire) favorisera la mise en synergie des actions et renforcera la coopération territoriale.
  • Le PAT Cœur de Lorraine (Meuse) aidera la restauration hors domicile à se fournir en produits de proximité, accompagnera les agriculteurs sur le plan administratif et technique, sensibilisera les consommateurs à la lutte contre le gaspillage alimentaire et associera notamment les Maisons de solidarité départementales aux actions destinées à offrir aux plus précaires une alimentation de qualité.

Une deuxième session d’appel à projets a été lancée le 1er mars avec un dépôt des dossiers au plus tard le 15 avril 2021.