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MEILLEURS VOEUX A TOUTES ET TOUS POUR 2025

L’équipe de Tournugeois Vivant vous souhaite une bonne année pour 2025 et formule des vœux pour que notre territoire poursuive et développe sa dynamique dans les domaines de l’économie sociale, de la culture et de la participation citoyenne.

Notre association continuera à organiser des projets sur le territoire, en association avec d’autres acteurs locaux, sur les thèmes qui ont été validés par l’Assemblée Générale.

En 2024, notre action a porté prioritairement sur « l’Alimentation Saine pour Tous » avec « le Festival Alimen’Terre » organisé en partenariat avec les villes de Cuisery et de Tournus, plusieurs structures municipales, des établissements scolaires et de nombreuses institutions et associations locales du secteur de l’alimentation, de l’agriculture, de l’économie sociale et de la culture, et avec le concours de compagnies artistiques : le groupe Okâ, les Chapeaux de Paille, Fanfarrosoir et Acidu.

Dans l’ensemble, la participation du public a été importante et l’équipe de Tournugeois Vivant qui s’est investie sans compter pendant plusieurs mois remercie chaleureusement toutes celles et ceux qui ont participé à cet événement ou qui nous ont soutenus. Vous trouverez toutes les photos dans les articles ci-dessous.

 

En 2025, notre association co-organisera avec la ville de Tournus et des acteurs locaux « les Journées du Vélo » au mois de mai.

Nous vous informerons régulièrement de l’avancée du projet.

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Rejoignez nous ou ou soutenez nous en adhérant à l’association pour 2025. Nous avons besoin de vous.

Pour adhérer : rendez-vous sur la page d’accueil de notre site Internet à la Rubrique en haut de la page :

« ADHÉSION À TOURNUGEOIS VIVANT POUR 2025 »

Vous pouvez régler directement par carte bancaire si vous le souhaitez.

 

 

FESTIVAL ALIMEN’TERRE : 4 EXPOSITIONS À L’HOTEL-DIEU – MUSÉE GREUZE LES APRÈS MIDIS DES 27, 28, 29 ET 30 NOVEMBRE

Tournugeois Vivant donne rendez-vous au public de Tournus et du Tournugeois pour participer aux expositions qui auront lieu dans les locaux du Musée Greuze Hôtel-Dieu entre le 27 et le 30 novembre, tous les après-midi de 14h à 17h30.

  • Exposition des créations picturales des enfants du Centre Social Intercommunal sur le thème de l’Alimentation

 

  • Exposition « Manger hier, manger demain » de Tournugeois Vivant, proposée par Nathalie Bétry ethnologue

Des podcasts ont été réalisés auprès des résidants de l’Ehpad de Cuisery et des jeunes de l’école primaire qui mettent en relief les évolutions des habitudes alimentaires sur une période de 80 ans. Ces enregistrements permettent à travers des exemples tr§s concrets de mettre en évidence le patrimoine alimentaire du bassin de vie.

 

  • avec Samedi 30 novembre après-midi la présence de deux chefs cuisiniers, Pierre Aubry et Bernard Picardat, qui ont publié un livre sur la cuisine bressane qui contient 52 recettes.

 

  • Exposition des créations des enfants, mais aussi des adultes qui ont participé à l’atelier modelage d’Economie Solidarité Partage au Festival Alimen’Terre à Cuisery

  • le samedi 30 novembre dans l’après-midi, la Médiathèque proposera des animations-lectures sur le thème de l’Alimentation

 

  • Exposition participative « Mon assiette, ma planète »   

Comment nourrir dans le futur près de 10 milliards de terriens sans impacter de façon irréversible notre planète ?Cette exposition « Mon assiette, ma planète. Alimentations pour un monde durable » ne prétend pas fournir LA solution mais apporter des connaissances et des éléments de réponse à ce défi.

Au carrefour de différentes problématiques – santé, sécurité alimentaire et nutritionnelle, empreinte environnementale, production agricole, innovation, facteurs socio-culturels, etc. – notre alimentation est plus que jamais un enjeu social et politique. Riche des contributions d’une trentaine de scientifiques, l’exposition montre les limites du modèle actuel, la diversité des systèmes alimentaires et l’interdépendance entre les différents secteurs impliqués.

Elle met également en exergue l’importance de nos choix de consommateurs mais aussi celle des choix collectifs et en particulier des politiques publiques à mettre en œuvre, et le nécessaire engagement d’une pluralité d’acteurs. Elle ouvre des perspectives vers des pratiques mieux adaptées pour la durabilité.

Tournugeois Vivant tient à remercier tout particulièrement la Ville de Tournus, M. le Maire, le conseil municipal, les équipes et les différentes structures communales, ainsi que la Communauté de Communes du Mâconnais-Tournugeois, son Président et le Centre Social Intercommunal :

– pour la mise à disposition des locaux

pour l’impression et la diffusion des supports de communication du Festival Alimen’Terre

– et pour l’organisation des différentes activités du Festival à Tournus

FESTIVAL ALIMEN’TERRE AU LYCÉE HORTICOLE ET DU PAYSAGE DE TOURNUS LE 28 NOVEMBRE

Ce jeudi 28 novembre, le Lycée Horticole et du Paysage de Tournus, le proviseur M. Antoine Philippe, les enseignants et les élèves de terminale Sciences et Techniques de l’Agronomie et du Vivant (STAV) accueillaient la projection du film « Bienveillance paysanne » suivie d’un débat dans le cadre du Festival Alimen’Terre 2024.

L’ACCUEIL DU PUBLIC

Avant de pénétrer dans l’amphithéâtre du lycée, magnifiquement restauré, les élèves ont présenté au public tournugeois divers produits de l’établissement : des légumes et des compositions florales.

On pouvait également déguster des crêpes et des jus de fruit. La recette des ventes était destinée à financer en partie un voyage des élèves au Maroc.

LA PROJECTION DU FILM

Les élèves ont présenté brièvement le film au public présent dans la salle, environ une quarantaine de personnes dont la plupart sont très impliquées dans des associations locales comme Tournugeois Vivant co-organisateur du festival, Terre de Liens, Solidarité Paysans partenaires nationaux du Festival, la Cagnotte Solidaire de Tournus, l’Amap les Paniers de Nizerel, le Relais des Teppes de Mancey. Des conseillers municipaux et communautaires de Tournus et et de villages du bassin de vie étaient également présents dans la salle.

Le film « Bienveillance paysanne » a ensuite été projeté. Ce documentaire relativement court est un hommage au métier de paysan et de paysanne. A travers différents exemples français d’élevages respectueux du vivant, il montre l’importance des animaux dans l’équilibre des écosystèmes, la préservation des sols, et les relations entre biodiversité sauvage et biodiversité cultivée. L’intention, clairement annoncée au début du film, est de mettre en avant des alternatives concrètes au modèle agricole dominant, afin de promouvoir une agriculture plus respectueuse de l’environnement, des bêtes et des humains. Circuits courts, agro-foresterie, passage en bio, agriculture durable, sont les thématiques abordées par le réalisateur Olivier Dickinson et l’équipe du film.

 

LE DÉBAT

Après la projection, les élèves ont lancé le débat en posant des questions préparées à l’avance, en groupe, avec leurs enseignants socio-culturels.

Le public a tenté de répondre aux questions posées et a débattu pendant une quarantaine de minutes. De nombreux thèmes ont été abordés : situation de l’élevage en France, agriculture paysanne et modèle dominant, revenu des agriculteurs, rentabilité du bio, difficultés de transmission des exploitations agricoles, accès des jeunes à la profession, rôle des syndicats agricoles, rôle des citoyens dans le système alimentaire, les aliments du futur, l’agriculture bio et ses difficultés, circuits courts et supermarchés, sécurité sociale de l’alimentation pour lutter contre la précarité alimentaire….

Des questions ont aussi été posées aux élèves notamment sur leur avenir, sur les différents modèles agricoles et sur l’enseignement dont ils bénéficiaient.

 

Un film que l’on peut qualifier d’optimiste

Une soirée très riche et conviviale !

 

 

FESTIVAL ALIMEN’TERRE – CINE-DEBAT A TOURNUS : FILM LA THÉORIE DU BOXEUR

Dimanche 24 novembre à 17h, Tournugeois Vivant, Cinémascotte et le cinéma municipal La Palette organisaient la projection du film « La Théorie du Boxeur ».

Le titre du film fait que l’on peut s’interroger à priori sur son contenu, mais d§è les premières images les clés sont données au spectateur.

De quoi nous parle ce film documentaire ?

Les excès du climat frappent de plus en plus durement le monde agricole. En 2022, la sécheresse crée un véritable électrochoc dans la vallée de la Drôme.

Nathanaël Coste, géographe de formation, enquête chez des agriculteurs bio et conventionnels pour qui le temps de l’adaptation a déjà commencé. Sur le terrain, les approches diffèrent, qu’elles reposent sur les technologies, les stockages d’eau, la gestion des sols ou l’agroécologie.

Alors que la moitié des fermes va changer de main d’ici dix ans, le film questionne agriculteurs et chercheurs sans a priori pour repenser notre façon de produire et construire la résilience alimentaire d’un territoire.

De nombreuses thématiques d’actualité sont soulevées. Des interviews de divers spécialistes exposent des points de vus variés et nuancés sur les solutions possibles. La théorie du boxeur questionne la résilience de notre modèle face aux enjeux de sécheresse, gestion de l’eau, perte de la biodiversité, contraintes économiques, etc. Il est question du contrat social entre agriculture et société civile : quelle agriculture voulons-nous pour demain ?

Après le film qui dure 97 minutes, Céline Braillon a animé le débat avec la salle.

A noter que le film a été applaudi et qu’aucun spectateur présent n’a quitté la salle au moment du débat.

Ce qui est ressorti du débat est que ce film aborde à travers une enquête sur le terrain les multiples aspects de l’impact du réchauffement climatique sur les exploitations agricole de la Drôme. Ainsi on peut voir concrètement les situations auxquelles ont à faire face des producteurs de fruits, des céréaliers, des éleveurs, des maraichers, des fermes pratiquant la polyculture…

La question de l’autonomie alimentaire mais aussi la nécessité des échanges entre territoires a été mise en avant.

Les systèmes alimentaires et les Plans Alimentaires Territoriaux (PAT) ont été débattus ainsi que les circuits courts et la mise à disposition de produits frais de qualité auprès des habitants d’un territoire,

Les coûts de production des produits dans un contexte incertain soumis aux aléas climatiques, les normes françaises et les importations de produits étrangers à bas prix et de moindre qualité ont été évoqués.

La PAC et les pratiques d’agrandissement des exploitations qu’elle génère, les difficultés de transmission des exploitations au moment du départ en retraite de l’agriculteur, l’accès des jeunes qui ne sont pas issus d’un milieu rural et les initiatives des associations comme Terre de Liens, la Cagnotte Solidaire, Semeurs du Possible qui oeuvrent en ce sens ont été exposés.

Bref un débat très riche au cours duquel les représentants de Tournugeois Vivant ont expliqué les objectifs du Festival Alimen’Terre et la nécessité qu’il y a aujourd’hui pour les citoyens de s’informer et de se mobiliser pour choisir ce que nous mangerons demain et quel type d’agriculture permettra d’accéder à des produits de qualité en préservant la planète.

DIMANCHE 24 NOVEMBRE À 17H AU CINÉMA LA PALETTE « LA THÉORIE DU BOXEUR »

Vagues de chaleur, sécheresses, gels tardifs ou ravageurs, le climat se dérègle et notre agriculture doit bifurquer… Oui, mais vers où ?
Nathanaël Coste enquête dans la vallée de la Drôme pour comprendre comment les agriculteurs s’adaptent, tout en questionnant la résilience alimentaire de nos territoires.

Le film sera suivi d’un débat animé par Céline Braillon avec la participation d’intervenants qui dialogueront avec la salle.

Entrée : tarif unique 5 euros.

DIMANCHE 24 NOVEMBRE A 17H AU CINÉMA LA PALETTE

VENEZ NOMBREUX

FESTIVAL ALIMEN’TERRE – IMAGES DU THÉÂTRE FORUM A LA RESSOURCERIE DE TOURNUS

Le samedi 16 novembre la Ressourcerie de Tournus accueillait « Alimentaire Mon Cher Watson » une séance théâtre forum proposée par La Chahutte de Cluny.

Le théâtre-forum est un spectacle de théâtre interactif qui permet par le biais du jeu théâtral de faire émerger la parole et la réflexion autour d’un thème choisi

Le Théâtre-Forum est la technique la plus spectaculaire et la plus utilisée de la Compagnie du Théâtre de l’Opprimé.

Créée et développée par Augusto Boal à travers sa pratique théâtrale au Brésil puis au cours de son exil en Europe et particulièrement en France, la technique du théâtre-forum se fonde sur deux convictions :

  • le théâtre peut et doit être un outil pour changer le monde

  • l’être humain possède le langage théâtral

A Tournus, cette forme de théâtre participatif explorait avec les comédiens et les personnes présentes dans la salle les enjeux liés à l’alimentation sur notre territoire.

Une expérience riche et conviviale à renouveler !

FESTIVAL ALIMEN’TERRE A TOURNUS : RENDEZ-VOUS A LA FETE DE LA SOUPE

Comme chaque année, la Fête de la Soupe attire des centaines de personnes.

Cette fois-ci c’étaient 24 soupes différentes qui étaient proposées aux visiteurs, avec des recettes en provenance de plusieurs continents.

La musique de l’OMA (Orchestre Mobile acoustique du Galpon) contribuait fortement à cet air de fête ainsi que le spectacle proposé.

Un grand succès sur tous les points, bravo à l’équipe du Centre social intercommunal et à l’ensemble des exposants.

 

LE FILM « BIENVEILLANCE PAYSANNE » SUIVI DU DÉBAT

Dimanche  à 18h a été projeté le film d’Olivier Dickinson « Bienveillance paysanne » sélectionné par le Festival Alimen’terre 2024.

Ce film est un bel hommage au métier de paysan et de paysanne. A travers différents exemples français d’élevages respectueux du vivant, il montre l’importance des animaux dans l’équilibre des écosystèmes, la préservation des sols, et les relations entre biodiversité sauvage et biodiversité cultivée.

L’intention, clairement annoncée au début du film, est de mettre en avant des alternatives concrètes au modèle agricole dominant, afin de promouvoir une agriculture plus respectueuse de l’environnement, des bêtes et des humains. Circuits courts, agroforesterie, passage en bio, agriculture durable, sont les thématiques abordées.

Ce documentaire permet d’ouvrir les débats sur la question de l’élevage, ici et ailleurs : problème ou solution face à l’érosion de la biodiversité, au changement climatique et à la désertification ?

Le message est positif et laisse entendre qu’il est possible de produire différemment.

Une soixantaine de spectateurs ont assisté à la projection et au débat, avec la participation d’agriculteurs.

LE DEBAT AVEC LA SALLE

Parmi les intervenants figuraient deux représentants du Groupe Local de Terre de Liens, Alain Pinard et Dominique Ducreau et une agricultrice-éleveuse à Sainr-Albain (71), Pascaline Taton. Le débat était animé par Céline Braillon, vice présidente d’Economie Solidarité Partage et co-présidente de Tournugeois Vivant.

 

Points évoqués au cours du débat

  • Interventions de participants agriculteurs

Chez nous ce n’est pas comme cela. Nous avons des petites exploitations dans un pays de bocage. Attention à ce qui est présenté dans ce film, on vous présente une réalité différente de la nôtre avec des solutions qui nous rendent dubitatifs comme la possibilité de livrer un animal mort aux vautours alors que la traçabilité de la vie et de la mort de nos bêtes est obligatoire (obligation de déclarer les animaux morts et de les envoyer à l’équarrissage).

Nos problèmes au quotidien :

Les investissements lourds dans l’élevage

Les remboursements des emprunts

Les charges : aujourd’hui dans un compte d’exploitation d’une ferme industrielle, le matériel représente 25% des charges

Les prix de vente des produits qui ne rémunèrent pas au juste prix le producteur

Et par conséquent les faibles revenus

Les contrôles systématiques et de plus en plus souvent encadrés par les forces de l’ordre

L’ouverture de nos frontières à des produits qui n’ont pas les mêmes contraintes

L’exemple de la signature du Mercosur

Les aléas climatiques

Les épidémies

Les difficultés pour céder son exploitation : pas de repreneur

Bigard rachète des terres, les bonnes, les moins bonnes sont à l’abandon

Les prairies à l’abandon qui demanderont des années pour redevenir des pâturages

La PAC

Beau métier, mais très difficile qui n’attire plus les jeunes, crise de vocation

On « est » éleveur ou pas !

La perte du lien social dans les villages

Isolement des agriculteurs aujourd’hui, perte de solidarité comme avant

L’expression d’un doute sur les cultures safran, chanvre…

La diversification avec la vente directe à la ferme et des gîtes. La nécessité de la double activité et ou d’un travail complémentaire.

Les consommateurs ne veulent pas payer le prix de la qualité

L’alimentation saine, c’est pour ceux qui en ont les moyens

Place de l’agriculture et du monde rural dans la société d’aujourd’hui et de demain

  • Pascaline Taton : agricultrice éleveuse bio en Saône-et-Loire

Situation : élevage de bovins de race Aubrac

Père agriculteur-éleveur qui a fait des choix

Terres en zone humide à 75%

Nécessité de s’adapter en permanence

On arrive à des moyennes d’une année sur l’autre

Investissement élevé pour être éleveur

Disparition de beaucoup d’éleveurs localement en quelques années

  • Intervenants de Terre de Liens

Rendre accessible l’agriculture paysanne à ceux qui ne sont pas des issus du milieu agricole

Reprendre des fermes comme propriétaire et louer les terres

Les fermes resteront des fermes paysannes et ne seront pas revendues

Création de collectifs de fermier(e)s : des exemples de réussite locale au domaine Saint-Laurent, au Jointout mais aussi de difficultés rencontrées de fonctionner à plusieurs (diversification des productions : polyculture/élevage pour plus d’autonomie et des chances de dégager des revenus de diverses sources de production ; réduction de la charge en temps passé pour pouvoir avoir une vie à côté)

Changement de vision du métier : on s’engage pour 10 ans puis on fait autre chose,

Chiffres sur départs en retraite dans la profession. « La moitié des 390 000 fermes sont à céder dans les dix ans. Avec un taux de remplacement de 70 % » (Philippe Mauguin, président de l’Inrae)

  • Chiffres sur les revenus de l’agriculture 18% des agriculteurs sont sous le seuil de pauvreté

  • Impacts de l’agro-industrie sur la santé des citoyens

    • Nombre d’obèses aux USA atteint 40%

    • Nombre d’obèses en France dépasse 20%

  • La malbouffe coûte très cher en frais de santé : Enquête 2024 Civam, Solidarité Paysans, Centre français du diabète et Secours catholique : 19 milliards d’euros de coûts externes rien que sur la santé

  • La façon dont le remembrement s’est fait : suppression des haies, dégradation de la biodiversité et maintenant des aides pour replanter

  • Les critères de la PAC : prime à la surface à faire évoluer en une prime aux nombres d’emplois

  •  ESP Tournus (Economie Sociale et Solidaire), Céline Braillon

Alimentation saine pour tous dans le bassin de vie

Constat de la paupérisation aux 2 bouts de la chaine alimentaire

Développement du bio pour une qualité alimentaire

Loi Egalim

Les circuits courts locaux : Amap, magasins de producteurs, vente à la ferme

Expérience de régie municipale à Mouans Sartoux : rachat de terres et salariat, fourniture de la cantine municipale et de la population (vente directe), création d’une Maison de l’éducation à l’alimentation durable

Aide alimentaire : pas d’alimentation saine correcte, le système repose sur les dons défiscalisés des grandes surfaces et des collectes auprès des particuliers, peu diversifiée, qualité insuffisante

Transformation des systèmes alimentaires locaux pour favoriser les circuits courts locaux, diversifier l’offre, relier producteurs et mangeurs.

Reconnaissance d’un droit à une alimentation saine pour tous dans les territoires et aller vers une Sécurité sociale de l’alimentation.

Prise de notes par Gérard Morin (Tournugeois Vivant)

L’AVENIR EST DANS LE PRÉ PAR LA TROUPE « LES CHAPEAUX DE PAILLE DE CLUNY »

Les comédiens clunisois des « Chapeaux de paille », tous agriculteurs à la retraite ou en activité, fils, proches ou parents d’exploitants agricoles, ont présenté au public du Festival leur cinquième pièce de théâtre « L’avenir est dans le pré ».

Cette pièce évoque le thème de la transmission des exploitations agricoles, de ce que cela implique comme difficultés et comme complexité.

Des situations agrémentées d’humour, d’une bonne dose de réalisme, mais aussi et surtout d’autodérision.

Les questions de succession, de cessation d’activité se posent avec tendresse.

La soirée s’est terminée de manière très conviviale avec l’équipe de Tournugeois Vivant et Jany Chalot, autour de mets de qualité préparés par Evelyne.

DE L’ART A L’ASSIETTE : UNE EXPERIENCE SENSORIELLE EXTRAORDINAIRE !

 

LA FAMEUSE HISTOIRE DE RECETTE

Une oeuvre à savourer

Expérience sensible orchestrée par le 3ème LIEU
Pour réveillez les consciences dans leur rapport à l’assiette.


Nous vous embarquons pour un voyage sensoriel et sensible. A partir d’une œuvre d’art ancienne, l’histoire se déroule, envahie vos nez, vos oreilles, vos peaux et la recette prend forme, couleur et goût.
Passant d’une culture à une autre, celle de l’art à celle de l’assiette, celle d’hier à celle de demain.

Quel est le point commun?

VOUS! VOS SENS! LE PRESENT !

Installez-vous confortablement, fermez les yeux et laissez votre conscience s’éveiller !

Laissez vous le temps pour cette fois de sentir, goûter, écouter, ressentir, vous risqueriez d’être surpris !

 

A partir d’une œuvre d’art connue, « LES ŒUFS CASSÉS » de JEAN BAPTISTE GREUZE.

L’histoire est celle d’une recette. Mais pas n’importe laquelle : la recette que le chef Waheb a imaginé à partir du tableau, à partir de l’ingrédient, à partir d’une époque. Il a cuisiné tout ça pour raconter son histoire à manger.

La conteuse et la musicienne racontent cet instant au public qui à l’aveugle et à travers ces différents sens, s’en fera sa propre idée.

 

CONFERENCE DE JEAN-ROBERT PITTE SUR « BRILLAT-SAVARIN »

La salle était pleine à craquer pour la conférence de Jean Robert Pitte sur Brillat-Savarin, organisée par le Village du Livre et son président Jean-Louis Cartillier.

Les spectateurs ont été passionnés par les propos de Jean Robert Pitte qui a ensuite dédicacé son livre sur le célèbre gastronome.

Cette conférence a contribué à élargir le public du Festival Alimen’Terre dont l’objectif était de s’adresser à un public le plus large possible.