Archives mensuelles : octobre 2024

RETOUR EN IMAGES SUR LE FESTIVAL ALIMEN’TERRE 2024 A CUISERY

Les deux journées du Festival se sont déroulées sous un beau soleil, ce qui a joué en faveur de la fréquentation.

Au total, nous estimons à 320 personnes environ les personnes qui ont participé aux deux journées.

La première journée fut plus spécialement consacrée aux enfants et à leur famille avec l’exposition des créations graphiques sur le thème de l’alimentation …

 

et la chorale des enfants animée par Elsa Lambey…

Environ 110 personnes ont assisté à ce spectacle de chant et de danse autour du thème de l’alimentation.

Bravo à tous les enfants, à leur maîtresse, à l’association « La Veurdée » pour la danse et à Elsa !

FESTIVAL ALIMEN’TERRE 2024 A CUISERY – FILM BIENVEILLANCE PAYSANNE

Le pointe de vue du réalisateur Olivier Dickinson

« Après deux documentaires sur l’agroécologie – Des locaux très motivés (2016), sur l’agriculture locale et le circuit court et Un lien qui nous élève (2019), sur la bientraitance animale et la relation éleveur-animal – j’ai constaté que l’on ne fait toujours pas bien la différence entre l’élevage respectueux et l’élevage intensif aux méthodes ravageuses. De là à accuser l’animal de ferme d’être responsable de tous les maux de la terre : algues vertes, CMR (cancer, mutation, reprotoxicité) induits par les biocides, CO2, méthane, effluents empoisonnés, déforestation et autres ennemis du climat…

Pour démontrer que tous les éleveurs ne négligent ni la santé humaine, ni le confort animal, ni la planète, j’ai repris la route pendant deux ans, bravant l’hiver, les épidémies et zoonoses, les préjugés et les médisances…

Et, comme lors de mes précédents tournages, j’ai rencontré des éleveurs et éleveuses plus écolos que la plus verte des ONG, jamais à court de solutions éthiques et avantageuses pour préserver le cadre de toute vie.

Bienveillance Paysanne, troisième volet de ma trilogie, sera un hommage de plus aux Nouveaux Paysans. »

ACTUALITÉS DU FESTIVAL ALIMEN’TERRE : CARROUGE – LE GROUPE Okâ

« Carrouge » le samedi 19 Octobre à 17h au Palace de Cuisery

Une création du choeur Okâ

Chants traditionnels bourguignons et des Alpes

Carrouge est un lieu-dit et vient de l’ancien français « caroge » qui signifie carrefour.

A l’origine du projet, il y a la découverte de chansons du répertoire traditionnel Bourguignon et Alpin à travers des collectages conservés par le CMTRA, Centre des Musiques Traditionnelles en Rhône-Alpes et la MPOB, Maison du Patrimoine Orale de Bourgogne.

Ce sont des histoires de métamorphoses, des versions de la claire fontaine en patois, des chansons sur la pluie, des polyphonies de femmes du Val d’Aoste.. Ces répertoires, riches tant par leur qualité musicale que poétique, sont l’expression d’une culture orale paysanne parfois méconnue, que le choeur souhaite faire entendre.

Les huit musiciennes qui constituent l’ensemble Isérois Okâ chantent et transmettent des chants traditionnels d’Europe de l’Est et du bassin méditerranéen (Evasion, Malinka, Terra Canta, Nana Sila)

Elles proposent ici un regard singulier sur ce répertoire, en associant leur musicalité et connaissances des musiques traditionnelles à un travail autour de l’improvisation et du patois.

L’improvisation, le patois

Dans un travail accompagné par Florent briquet (L’Oreille En Friche) sur la technique du sound painting, l’écriture et la composition se font collectivement, avec la volonté de garder une part d’improvisation dans la création finale.

Les artistes 

Elsa Lambey voix, flûtes, percussions, direction,           

Marina Cotte voix, percussions.

Maëlle Truffa voix, percussions, guitare.                         

Emilie Lainé voix, flutes.

Camille Truffa voix, percussions, flûtes.                           

Laurence Giorgi voix, percussions.

Camille Perret voix, alto.                                                       

Odile Escot voix.

ACTUALITÉS DU FESTIVAL ALIMEN’TERRE

CINE DÉBAT A CUISERY

PROJECTION DU FILM « BIENVEILLANCE PAYSANNE »

LE DIMANCHE 20 OCTOBRE A 18H AU PALACE

Séance gratuite

L’avis du Comité de Sélection du Festival Alimen’Terre :

Ce film est un bel hommage au métier de paysan.

A travers différents exemples français d’élevages respectueux du vivant, il montre l’importance des animaux dans l’équilibre des écosystèmes, la préservation des sols, et les relations entre biodiversité sauvage et biodiversité cultivée.

L’intention, clairement annoncée au début du film, est de mettre en avant des alternatives concrètes au modèle agricole dominant, afin de promouvoir une agriculture plus respectueuse de l’environnement, des bêtes et des humains. Circuits courts, agro-foresterie, passage en bio, agriculture durable, sont les thématiques abordées.

Ce documentaire permet d’ouvrir les débats sur la question de l’élevage, ici et ailleurs : problème ou solution face à l’érosion de la biodiversité, au changement climatique et à la désertification ?

Le message est positif et laisse entendre qu’il est possible de produire différemment. Adapté à un public scolaire à partir du collège, et toutes personnes intéressées par l’élevage.

 

Le point de vue d’Olivier Dickinson le réalisateur du film

« Après deux documentaires sur l’agroécologie – Des locaux très motivés (2016), sur l’agriculture locale et le circuit court et Un lien qui nous élève (2019), sur la bientraitance animale et la relation éleveur-animal – j’ai constaté que l’on ne fait toujours pas bien la différence entre l’élevage respectueux et l’élevage intensif aux méthodes ravageuses. De là à accuser l’animal de ferme d’être responsable de tous les maux de la terre : algues vertes, CMR (cancer, mutation, reprotoxicité) induits par les biocides, CO2, méthane, effluents empoisonnés, déforestation et autres ennemis du climat… Pour démontrer que tous les fermiers ne négligent ni la santé humaine, ni le confort animal, ni la planète, j’ai repris la route pendant 2 ans, bravant l’hiver, les épidémies et zoonoses, les préjugés et les médisances… Et, comme lors de mes précédents tournages, j’ai rencontré des éleveurs et éleveuses plus écolos que la plus verte des ONG, jamais à court de solutions éthiques et avantageuses pour préserver LE cadre de toute vie. Bienveillance Paysanne, troisième volet de ma trilogie, sera un hommage de plus aux Nouveaux Paysans. »

ACTUALITÉS DU FESTIVAL ALIMEN’TERRE

THÉÂTRE LE DIMANCHE 30 OCTOBRE À 15H AU PALACE A CUISERY.

RESERVEZ VOS PLACES, IL Y AURA DU MONDE :

Les comédiens clunisois des « Chapeaux de Paille » sont tous agriculteurs à la retraite ou en activité, fils, proches ou parents d’exploitants agricoles.

Au Festival Alimen’Terre de Cuisery, ils présentent leur 5ème pièce de théâtre « l’Avenir est dans le pré ».

La pièce évoque le thème, (oh combien d’actualité !) de la transmission des exploitations agricoles, de ce que cela implique comme difficultés et comme complexité.

Le théâtre permet de présenter des situations agrémentées d’humour et d’autodérision, tout en apportant une bonne dose de réalisme. Les questions de succession, de cessation d’activité sont posées avec tendresse.

Participation libre.

La pièce fait régulièrement salle comble !

LES APPORTS DE LA JOURNÉE ALTERRE A BESANÇON

A Tournugeois Vivant nous pensons que la CULTURE et les PRATIQUES CULTURELLES peuvent nous sensibiliser  positivement sur les QUESTIONS DE SOCIETE que nous nous posons tous, comme les effets du réchauffement climatique, l’avenir de notre alimentation ou la préservation de notre environnement et des espèces vivantes.

Tournugeois Vivant a participé à la Journée ALTERRE du 12 septembre, à Besançon, qui avait pour thème : le rôle de la culture et des artistes dans la prise de conscience écologique collective.

Source : https://www.alterrebourgognefranchecomte.org/actions-en-cours/la-journee-alterre/la-journee-alterre-2024?arko_default_61ba0946c8fd7–ficheFocus=

 

Texte de présentation de la journée ALTERRE 2024 :

Pour faire face aux multiples défis environnementaux et mener les transitions, nous allons devoir emprunter de nombreux chemins, en fonction de nos sensibilités, de notre niveau de connaissance, de notre milieu. En dépit des nombreuses connaissances acquises par l’humanité, pourquoi observe-t-on encore un engagement timide, voire un déni des phénomènes à travers les représentants de la pensée climato-sceptique par exemple ?

Ceci entraîne un climat social, environnemental marqué par des discours fatalistes, anxiogènes.

La dimension rationnelle domine et occulte, en quelque sorte, l’approche sensible, l’émerveillement, la vision positive qui peuvent constituer un réel moteur de l’action. Nous pensons qu’un des chemins possibles peut être ouvert par les représentations et les récits positifs, qui donnent envie d’impulser des dynamiques, de s’engager sereinement dans l’à venir.

La présence d’une dimension culturelle dans les pratiques de transition permet de diversifier les façons dont on raconte ce qui se passe et les manières d’inventer des possibles. La culture est en effet un bon médiateur pour faciliter les prises de conscience et les éventuelles transformations en ce sens qu’elle peut interpeller en faisant un pas de côté sur le fond et la forme. Ainsi, elle a la capacité de faire passer les messages plus facilement que dans un cadre institutionnel, universitaire ou autres. « La culture, c’est ce qui relie les savoirs et les féconde » comme l’affirme Edgar Morin.