Notre raison d’être : c’est la défense des commerces de proximité
Tournugeois Vivant se bat pour quoi au juste ?
A cette question simple, nous répondons de manière simple : nous nous battons pour défendre la qualité de vie des habitants du Tournugeois.
Qu’on se le dise : nous sommes convaincus que l’existence d’un réseau de commerces de proximité fort et dynamique est la base de la préservation d’un haut niveau de qualité de vie. C’est pourquoi nous nous battons pour préserver ce réseau, contre les foudres d’un maire enfermé dans ses convictions, au service de la Grande Distribution.
On trouve de tout à Tournus !
Tournus est une petite ville dynamique, avec de nombreux commerçants qui déploient beaucoup d’énergie pour faire vivre leurs établissements.
Grâce à eux on trouve de tout à Tournus : habillement, chaussures, alimentaire (boulangeries, pâtisseries, bouchers, charcutiers, fromagers, primeurs, épiciers, traiteurs …) fleurs, produits de santé, opticiens, coiffeurs, bijoutiers, quincaillers, vins et spiritueux, articles de sport, pressing, couture, décoration, antiquités, électroménager, jardineries, articles de mode, agences immobilières, assurances, banques, supermarchés, garagistes … sans parler des très nombreux restaurants et hôtels de qualité.
Tournugeois Vivant existe uniquement dans un seul but : préserver ce réseau et favoriser son développement. Notre soutien est total pour l’association des Commerçants du Tournugeois et pour son équipe dirigeante. Leur travail est indispensable et de qualité, jamais nous ne les remercierons assez pour cela. Bravo !
Le Projet « En Baraban » (Leclerc) est nuisible aux autres commerces
L’équilibre commerçant est difficile à trouver dans une petite ville de moins de 6 000 âmes et un bassin de vie de moins de 12 000 habitants.
A Tournus, il y a déjà bien plus de grandes surfaces par habitant comparativement aux moyennes européennes, nationales et départementales. L’IGF alerte début novembre 2016 : « les hypers tuent le petit commerce »
Qu’on se le dise : le Tournugeois n’aura jamais la même offre commerciale que celle de Lyon, Dijon, et même Mâcon ou Chalon-sur-Saône. Et c’est très bien : nous ne vivons pas dans une banlieue Lyonnaise et cela ne nous intéressa pas Monsieur Roche !
Haro sur les fausses promesses à l’emploi
Parlons franchement.
Tout le monde à Tournus est contre ce projet dangereux en zone nord. Ou presque. Les derniers soutiens à notre maire Claude Roche, s’ils existent, ressassent leur argument « massue » : le chantage à l’emploi.
Ils sont persuadés que Leclerc est un investisseur providentiel, qui arrive avec ses millions et ses emplois, bienfaiteur pour la collectivité … (je vous jure que c’est vrai !). Noël avant l’heure.
Concernant les créations d’emplois
Les promesses des investisseurs issus de la Grande Distribution sont toujours fausses. Elle n’ont qu’un objectif : faire passer la pilule en vue de leur installation. Et leur installation pour bouffer les autres. Toutes les études montrent qu’elles détruisent plus d’emplois qu’elle ne créent. Et elles remplacent des emplois qualifiés par des emplois précaires.
Concernant la venue d’entreprises dans la zone « Leclerc »
Cet argument a été démonté en quelques secondes par François Moutot, Président des Chambres d’Artisanat et de Commerces (plus d’un million d’entreprises) :
« La cohabitation de grandes surfaces commerciales et d’entreprises créatrices d’emplois dans l’Artisanat et l’Industrie n’existe pas. Les activités commerciales créent des difficultés, en particulier de trafic routier, qui fait fuir les entreprises. »
Qu’on se le dise : les arguments de Claude Roche, porte-parole du groupe Leclerc, sont faux, archi-faux et non recevables.
Les demandes de Mireille Joly soutenues par Tournugeois Vivant
Le 16 novembre dernier, la Présidente de l’Association des Commerçants du Tournugeois a livré sa vision sur la situation commerçante de la région.
Elle en a profité pour faire des propositions importantes. Tournugeois Vivant partage et soutient l’ensemble de ces dernières :
- participer au débat public avec les pouvoirs publics,
- inviter tout le monde à positiver,
- faire battre fort le cœur de notre ville,
Un appel à grossir les rangs de Tournugeois Vivant
Dans sa longue plaidoirie pour défendre les commerçants, Mireille Joly n’hésite pas à parler de notre mouvement. Elle pense que l’Association des commerçants n’a pas vocation à parler d’urbanisme et de projets commerciaux de cette ampleur : et nous pensons qu’elle a raison.
« Une association c’est nouvellement créée, « Tournugeois Vivant. » A titre personnel, chacun de nous peut devenir membre et ainsi grossir ses rangs. » (Mireille Joly)
« Pleins feux sur les commerces du centre ville »
Mirelle Joly :
« A la veille de sa troisième année de présidence à la tête de l’association de « commerces en Tournugeois », Mireille JOLY exprime sa vision sur l’activité commerciale du cœur de ville..
Au niveau associatif, ce sont aujourd’hui près de 80 adhérents, et de toutes activités confondues, (commerçants, artisans, restaurateurs, PME) qui composent le noyau dur de l’association.
Celle-ci a pour objectif de mettre en place une stratégie commune, profitable à tous ses membres, permettant de renforcer l’activité commerciale dans une zone géographique donnée (marché nocturne braderie etc….), participer au débat public avec les pouvoirs publics….
Elle n’a pas vocation à accroître le chiffre d’affaires individuel de ses adhérents ni à défendre leurs intérêts personnels.
Tournus, comme pratiquement toutes les villes de la même strate n’échappe malheureusement pas à la règle en matière de désertification tant démographique que commerciale, notamment à partir du moment où le bassin industriel local ne permet plus le plein emploi pour tous.
Certes, l’attractivité des commerces, leurs diversités et donc par définition les offres de choix proposées, doivent concourir au fait de redynamiser de nouveau notre cœur de ville si souvent décrié.
Les villes plus importantes attirent généralement toujours autant de monde sur des périodes bien ciblées, alors qu’aucun parking gratuit de proximité n’existe cependant. Ce sont donc à mon humble avis, bien plus les modes de consommation et les mentalités qui ont changés.
A Tournus, « les murs ne se poussent pas », le stationnement de proximité a toujours été récurrent, mais il n’est très certainement pas le seul frein dans le domaine de la fréquentation des commerces locaux.
Par ailleurs, outre la gratuité de la première demi-heure offerte concernant les horodateurs de proximité, deux parkings gratuits très proches du cœur de ville existent (Champs de foire et Georges BARDIN ) sans être pour autant au maximum de leur capacité d’accueil quotidien. Aussi bizarre que cela puisse paraitre, que dire alors du samedi, jour de marché, où la clientèle bien chargée parfois, n’hésite pas à faire plusieurs centaines de mètres voire plus, pour se garer et marcher ensuite sans qu’à l’évidence, cela ne pose de problème à personne.
Aujourd’hui, le spectre d’une hypothétique construction nouvelle d’un hypermarché avec boutiques adjacentes interroge à l’évidence beaucoup au sein de nos commerces locaux. Notre association se doit de garder son principe de neutralité, notamment vis-à-vis de ses adhérents qui ont tous un avis personnel et pas forcément identique sur le sujet. Nous ne commerçons pas tous les mêmes choses, et ne vivons par définition pas tous de la même activité. En se positionnant le cas échéant au nom de tous nos adhérents, ou mettre le curseur ?
A l’heure actuelle, et sur cet épineux sujet, ce que nous pouvons cependant déplorer, c’est le manque criant de concertation et de transparence, tant avec les acteurs du commerce local, qu’avec les consommateurs, c’est-à-dire notre clientèle. Une association c’est nouvellement créée, « Tournugeois Vivant. » A titre personnel, chacun de nous peut devenir membre et ainsi grossir ses rangs.
Ce projet à l’évidence mobilise, des habitants, des commerçants, des consommateurs, et aujourd’hui des politiques de tous bords qui veulent faire et feront entendre leur voix.
En parallèle, il est toujours très désobligeant de constater que certains de nous, commerçants, citoyens et par le biais des réseaux sociaux, rajoutent « de la peine à la peine ». Effectivement, les vitrophanies interrogent mais pas forcément plus qu’un pas de porte qui ne trouve pas preneur à cause d’un loyer exorbitant, et dire que les commerces ferment les uns derrière les autres est une aberration à double titre, tout d’abord vis-à-vis de celles et ceux qui désirent investir sur le cœur de ville et ainsi créer un commerce nouveau. Il y a alors de quoi s’interroger devant de telles allégations. Certains commerçants dont je fais partie d’ailleurs, se sont installé depuis près de 30 ans voire plus pour certains, et vivent de leur commerces à l’évidence ! Sur ces deux dernières années, l’offre de choix s’est ainsi étoffée de l’ouverture d’une bonne quinzaine de commerces supplémentaires toutes activités confondues sur le centre-ville. Ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps. Malheureusement, sur ce même laps de temps, 5 d’entre eux ont fermés. D’autres boutiques ouvriront encore très prochainement.
Et même si une fermeture de commerce réside en une fermeture de trop, le bilan au final est positif. Diversifier l’offre de choix et de services, fédérer nos énergies pour développer des synergies, tels doivent êtres les objectifs non seulement de notre association mais également de l’ensemble des commerçants adhérents ou non, dans le seul but de faire battre encore plus fort notre cœur de ville. »Mireille Joly »
Bertrand Veau, pour Tournugeois Vivant