Archives quotidiennes :

SENNECEY LE GRAND : POINT DE LA COMCOM SUR LE PROJET ECHOPARC

CENTRALE PHOTOVOLTAÏQUE

Le projet est porté par la société LUXEL porté par la société Luxel. Selon J.C. Bécousse

« Le permis de construire va être déposé d’ici début mars, afin que l’on puisse délibérer en conseil communautaire avant les élections. Cette centrale s’étendra sur 13 hectares. »

UNITÉ DE TRANSFORMATION

Echoparc comprend un projet de légumerie – conserverie. Pour le président de la CCESG : « Nous voulons apporter une dimension de développement durable à notre zone. Ce projet est le nôtre et consisterait en une plateforme logistique, en lien avec les maraîchers locaux, pour apporter des légumes en circuit court aux collectivités environnantes. Nous pourrions ainsi fournir l’alimentation pour les écoles, les EHPAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), ou toute autre institution. Mais nous n’avons pas encore décidé qui portera ce projet. Une étude est en cours avec la Chambre d’agriculture. Une association nous permettrait également de créer de l’emploi en insertion. »

Source : JSL

BREVE : LA FONCIERE TERRE DE LIENS DANS UNE IMPASSE JURIDIQUE

La foncière Terre de liens, qui aide à l’installation de paysans, ne peut plus permettre une réduction fiscale à ses épargnants. Le Sénat a corrigé l’erreur, mais le ministère des Finances ne signe pas les indispensables décrets d’application. Pourtant, il y a urgence : l’installation de jeunes paysans est vitale, alors qu’un tiers des agriculteurs vont prendre leur retraite prochainement.

POUR EN SAVOIR PLUS :

https://reporterre.net/La-survie-de-Terre-de-liens-entre-les-mains-du-gouvernement

Maison d’Éducation à l’Alimentation Durable (MEAD) à MOUANS-SARTOUX

Pourquoi une Maison d’Éducation à l’Alimentation Durable (MEAD) ? Tout d’abord un peu d’histoire. Mouans-Sartoux est une ville de 10 500 habitants, située dans les Alpes-Maritimes, entre Cannes et Grasse. Elle est administrée par un conseil municipal de 33 élus, une équipe qui s’efforce depuis l’origine de conduire des politiques qui tiennent compte des besoins des habitants d’aujourd’hui mais aussi de ceux des générations futures. La ville entend également répondre aux besoins locaux tout en donnant l’envie aux responsables de collectivités locales de France et d’Europe de mener des projets ambitieux et pragmatiques. C’est dans cette optique qu’est né le projet de la MEAD.

L’objet de cette Maison est la structuration de l’autosuffisance alimentaire sur le territoire pour permettre à chaque habitant, quels que soient ses revenus, de se nourrir sainement en prenant soin de l’environnement, tout en préservant des espaces nourriciers pour les générations futures. La MEAD veut faire avancer les réflexions et les actions autour des politiques alimentaires sur l’ensemble des territoires. Elle est articulée autour de cinq grands axes de travail.

Depuis 2012, les cantines de la ville servent des repas 100% bio. Les approvisionnements sont majoritairement locaux et de 85% des légumes proviennent de la régie agricole de Haute-Combe, un ancien domaine de quatre hectares acheté aux portes de la ville (étendu à six hectares en 2015) où un agriculteur recruté sous statut municipal conduit les cultures. Manger bio et local, oui, et pour pas plus cher  car le bond qualitatif a été réalisé à budget constant, grâce notamment aux économies dues à une baisse de 80% du gaspillage alimentaire. L’observatoire de la restauration durable mis en place en novembre 2012 a permis d’étudier les effets de cette politique sur les pratiques alimentaires des familles qui ont évolué vers plus de durabilité pour 85% d’entre elles.

Le projet MEAD est soutenu par des partenaires tels que : la fondation Carasso, l’association Un Plus Bio, l’Université Côte d’Azur, la Skema Business School, le réseau européen Agri Urban URBACT, le PNA (Programme National pour l’Alimentation), la préfecture et la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, le Réseau des villes actives PNNS, l’Ademe, le Codes 06 et le Cres Paca, la société Immaterra, l’Inra, la fondation Carasso ou encore le Club des entrepreneurs du pays de Grasse

INAO : AOC BOURGOGNE LA COLERE DANS L’AIRE !

Le projet de l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao) « met aujourd’hui en péril l’appellation bourgogne et ses producteurs », dénoncent le Syndicat des Bourgognes et la Confédération des appellations et vignerons de Bourgogne dans un communiqué.

Selon eux, la révision proposée amènerait à « sortir 64 communes de Bourgogne de l’aire de production de l’AOC bourgogne tout en conservant la moitié des communes » du Beaujolais qui peuvent aujourd’hui prétendre à l’appellation, sur 386 communes qui composent la Bourgogne viticole.

« Les secteurs de Chablis, de Dijon […] et du nord de la Côte d’Or n’auraient plus la possibilité de produire du bourgogne » tandis que « de nombreuses communes du Beaujolais pourraient […] produire des vins d’appellation bourgogne », poursuit le communiqué.

« Les enjeux sont énormes pour toutes les appellations de Bourgogne avec des risques économiques avérés pour l’ensemble des vins bourgogne ainsi qu’une délocalisation de la production », s’inquiètent les vignerons, qui disent vouloir « éviter l’amalgame entre deux régions viticoles historiquement distinctes ».

Les professionnels du vin relèvent « l’absence d’écoute de l’Inao », même s’ils reconnaissent que « la Bourgogne n’a jamais achevé son travail de délimitation initié en 1937 », une situation « devenue aujourd’hui problématique ».

« Aujourd’hui on est dans la phase d’étude », a tempéré auprès de l’AFP Gilles Flutet, responsable du service Territoires et délimitation de l’Inao. « Ce n’est qu’un projet qui sera présenté au comité national 6 février ».

S’il était adopté, le nouveau découpage n’entrerait pas en vigueur immédiatement, a-t-il encore précisé : une procédure de consultation publique de deux mois s’ouvrirait. « Toutes les réclamations seraient alors étudiées par les experts », affirme-t-il.

« Les experts ont pour mission de définir ce qu’est la Bourgogne viticole », et se basent sur des éléments « liés au milieu naturel, mais aussi aux pratiques et usages », a fait valoir M. Flutet, soulignant que d’autres appellations comme les coteaux bourguignons ou le crémant de Bourgogne n’était pas concernées par ce projet.

Un rassemblement des vignerons de Bourgogne est prévu le 6 février devant le siège de l’Inao à Montreuil (Seine–Saint-Denis) et une pétition « défendant les identités du Beaujolais et de la Bourgogne » avait recueilli vendredi soir plus de 1700 signatures.

Source : AFP