L’histoire
Il était une fois la pègre de Londres et toute sa faune.
Un juge corrompu Peachum. Un bandit cambrioleur Macheath.
Des femmes de tête Polly et Lucy.
Dans ce milieu, on vole, on se dénonce, on se trahit, et on s’aime.
La morale n’est pas glorieuse : les pauvres de cette histoire, pour survivre, sont souvent aussi vicieux que les riches, mais seuls les pouilleux iront en prison se faire pendre !
C’est dommage, on commençait à s’attacher à eux…
Alors, pour plaire au public, tout se finira bien.
La musique
La musique du conte est faite de chansons anciennes issues des cultures populaires de quelques pays d’Europe, mélangées aux chansons anglaises du Beggar’s Opera. Des chansons de vie, de colère, de larmes, de joie. On chante anglais bien sûr, mais aussi français, et puis parfois italien, allemand, espagnol ou yiddish, car les pauvres sont de partout.
Une mandoline napolitaine, un bouzouki et un tambour persan rythment le conte aussi bien que les chansons.
Le conteur, qu’il parle ou qu’il chante raconte toujours son histoire.