LA PRESSE EN PARLE!
Avec interview avec Bertrand Veau, membre de Tournugeois Vivant. Cliquez dessous :
Avec interview avec Bertrand Veau, membre de Tournugeois Vivant. Cliquez dessous :
Cher amis,
Début mai, une équipe de « frondeurs » municipaux, auto-décrétés « majorité municipale » (sans vote et contre l’avis du maire), composée de certains élus issus de l’équipe « Roche » accusaient, via le Journal de Saône-et-Loire, le maire Claude Roche de leur avoir « caché une étude relative à l’impact commercial de la zone économique nord« .
D’après ces élus, le contenu de cette étude aurait influencé leurs avis : ils se déclarent aujourd’hui « en opposition avec le maire sur l’implantation d’un centre Leclerc en zone nord« . On doit peut-être comprendre que, s’ils avaient su, ils n’auraient pas voté en faveur de Monsieur Landais (Leclerc) en novembre dernier ? Bonne nouvelle !
Cependant, cette ancienne équipe ‘Roche » se disant d’une « nouvelle majorité », n’a pas jugé nécessaire de communiquer à Tournugeois Vivant cette étude, alors même qu’ils la divulguaient à la presse. Décidément, on ne se refait pas si facilement …
Néanmoins, nous avons réussi à nous procurer cette fameuse « étude cachée« , dont la présentation dans le JSL sous le titre accrocheur « Une étude prône l’installation d’une petite zone commerciale » laisse entrevoir une nouvelle grande inquiétude : une solution de repli, 3 fois plus petite, avec un hypermarché un tout petit peu plus petit (surface de vente de 2 500 m2 au lieu de 3 000), commence à être justifiée. La couleuvre n’étant pas passée auprès de la population, on va essayer de nous faire avaler un bébé vipère !
Notez d’ors et déjà que cette étude, présentée par les frondeurs municipaux comme « une étude d’impact objective« , n’est ni une étude d’impact, ni objective. S’ils décidaient de nous rencontrer, nous pourrions leur expliquer …
Il s’agit en réalité d’une « étude de faisabilité » (et non d’impact), réalisée par un cabinet de Loire Atlantique (Saint-Brieuc), et dont l’un des premiers clients est … Leclerc !
En attendant une analyse plus approfondie de cette étude, nous pouvons déjà vous dire que :
– le bassin de vie décrété par Saint-Brieu est 3 fois plus gros que celui fixé par l’INSEE. Le périmètre inclus dans la dite étude est, de toute évidence, largement surdimensionné (33 500 habitants selon l’auteur, 11 500 selon l’INSEE), faussant tous les résultats,
– plusieurs grandes surfaces existantes ont été étrangement « oubliées » dans cette étude,
– les chiffres que nous avons pu vérifier sont FAUX,
Cette étude a été commandée dans le but de justifier le projet de zone nord, à un cabinet dont la grande distribution représente une grande partie du chiffre d’affaire. Même avec cet objectif, l’étude ne parvient pas à cacher la disproportion du projet Leclerc.
Attention ! Cette étude, qui reste orientée en faveur du développement du commerce périurbain, pourrait être utilisée pour argumenter un autre projet de zone commerciale en concurrence du centre-ville sur un format plus réduit, mais avec possibilités d’agrandissements et une capacité de nuisance tout aussi forte.
Il est vraiment temps pour nos élus locaux de prendre conseil auprès des bonnes personnes.
Notons aussi que 2 groupes d’opposition municipale (Solidaires et Agir) ont déjà dénoncé le caractère malvenu de cette étude et la manipulation qu’elle représentait.
Tournugeois Vivant n’ayant rien à cacher, nous avons décidé de publier cette étude, qui a peut-être été payée par nos impôts locaux ! –> étude cachée (suivez le lien)
Nous restons à votre disposition pour toutes questions,
Bon weekend !
Les administrateurs
Organisée par les associations « Commerces en Tournugeois » et « Tournugeois Vivant » la mobilisation contre le projet d’implantation d’un Leclerc en zone nord de la ville a réuni des centaines de personnes – habitants, commerçants élus locaux – rassemblées jeudi soir 6 avril place de l’Abbaye: « Malheureusement, le maire de Tournus et son équipe municipale sont sortis de la salle au moment où nous avons transmis un message de 3 minutes qui lui était destiné. Cela montre à nouveau le mépris avec lequel il traite ses administrés. Rappelons que cela fait 10 mois que Claude Roche fuit toute rencontre avec la population – 5 débats annulées ou refusés – et que sa promesse de rencontre avec les commerçants n’a pas été tenue, en dépit Continuer la lecture
Vitrines taguées, commerces qui ferment les uns après les autres, rues désertes… le spectacle qu’offre le centre de nombreuses villes françaises est alarmant. Pourtant, les citoyens ne baissent pas les bras et des initiatives se multiplient pour leur redonner vie.
« Tournus creuse son trou » titre le magazine régional L’Accent Bourguignon.
5 pages pour décrire l’état inquiétant dans lequel se trouve la ville, à mi-mandat de l’élection municipale de la liste de Claude Roche, en 2014.
Pas une semaine sans qu’un grand média (écrit ou audiovisuel, national ou régional) ne publie une enquête sur les conséquences désastreuses pour la société française de la multiplication des grandes surfaces commerciales périphériques
Cette fois-ci le Nouvel Observateur par la plume de Gurvan Le Guellec étudie l’influence des grandes surfaces sur l’âme des villes françaises. Il démonte aussi l’habituel alibi de la création d’emplois tant avancé pour chaque nouveau – mauvais – projet, souligne que ce modèle Continuer la lecture
Ne ratez pas les actualités locales ce mercredi 4 avril sur Radio Bresse à 12h15 : Tournugeois Vivant a été interrogé au sujet du courrier ministériel de Jean-Michel Baylet à propos du projet municipal d’implantation d’un giga-centre-commercial au nord de Tournus.
Fréquence : 92.8 FM
L’émission sur Tournus est disponible dessous:
Tournus : le projet d’implantation d’une zone commerciale est lancé, mais contesté
Reportage de Michel Gillot et Romy Ho-A-Chuck
de France 3 Bourgogne
a fait grand bruit lors de sa publication fin octobre dernier, en tirant la sonnette d’alarme sur la mauvaise santé des commerces de proximité partout en France, mettant en péril le lien social qu’ils entretiennent.
Pourtant, l’IGF précise que le maintien d’un Commerce de proximité dynamique est essentiel pour maintenir les services aux personnes. Son réseau est aujourd’hui en péril, ce qui est dramatique pour la qualité de vie des habitants.
Les raisons de ces difficultés y sont édictées clairement :
Les recommandations sont très claires :
Élaboré par l’Inspection générale des finances (IGF) et le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD), ce document de 471 pages (à télécharger ici) détaille les enjeux et propose des mesures.
Source
« Le paradoxe, c’est qu’on dit qu’on va créer 200 emplois et tous les commerces ferment au centre-ville. On est en train de privilégier la voiture au centre-ville […] C’est vraiment Charleville qu’on est en train de tuer en privilégiant ces grandes surfaces à la périphérie ».
Christophe Dumont, conseiller municipal EELV
Le maire de Charleville, interrogé par l’Ardennais, soutient de son côté le projet, après avoir demandé à Leclerc de ne pas implanter de galerie commerciale dans son futur hypermarché.
Le petit commerce a beau représenter la majorité des magasins français, il recule dans les communes rurales et a du mal à survivre face à la grande distribution.
Source
Le déclin du commerce de proximité semble s’accélérer. Les causes générales sont identifiées, les remèdes locaux s’inventent.
Salutaire, l’alerte met le doigt sur un faisceau de raisons contribuant au dépérissement du cœur de ville. Le niveau déraisonnable des loyers commerciaux n’est pas la moindre. S’y ajoutent la multiplication des ceintures marchandes souvent ancrées à un hypermarché et une politique du stationnement mal ajustée aux nouvelles habitudes des clients.
Commerces de proximité versus centres commerciaux——
A Saint-Brieuc, à Niort, à Chalon-sur-Saône, et dans des centaines d’autres localités, les commerçants, élus et habitants connaissent bien ce syndrome de la vitrine vide. Et ils savent parfaitement que la multiplication des zones commerciales en est largement à l’origine.
A la demande de la métropole de Rouen, le cabinet Bfluid a demandé aux commerçants rouennais (ici, pages 70-71) quels étaient les principaux freins au shopping. 50% à 78% d’entre eux ont répondu : « pas assez de stationnement ». Puis on a posé la même question à leurs clients. Entre 20 et 22% ont répondu, comme les commerçants, que le manque de stationnement constituait le principal frein. Les autres ont évoqué le bruit et la circulation, les obstacles sur les trottoirs, le manque d’espace pour marcher… Alors, pourquoi investir dans les centres commerciaux ? Oui, pourquoi ? Alors qu’il suffirait d’investir dans des trottoirs.
Bonjour à tous et toutes,
Monsieur Claude Roche, maire de Tournus, a refusé le débat démocratique et public proposé par Madame la Députée Cécile Untermaier à propos de l’aménagement de la zone nord de Tournus.
La semaine suivant notre réunion publique à Tournus, Monsieur Claude Roche avait donné son accord de principe pour participer à un débat radio-diffusé sur « Radio-Bresse », précisant qu’il ne fuyait jamais devant le dialogue. Il a fait marche-arrière 3 jours plus tard, s’appuyant sur le choix de son équipe municipale de ne pas accepter ce débat (?). Continuer la lecture